Accusé d’avoir appelé au Togo, peu avant la présidentielle du 25 avril 2015 (qui a connu la réélection du président sortant Faure Gnassingbé), à la confection d’un nouveau registre électoral, le président du Ghana, John Mahama a démenti l’information.
A l’époque président en exercice de la CEDEOA, il a déclaré que « Certaines personnes disent qu’au moment où j’étais le Président de la CEDEAO, j’ai appelé à la confection d’un nouveau registre électoral au Togo. C’est un mensonge ».
« Je n'ai jamais appelé à la confection d’un nouveau registre des électeurs au Togo, je ne l'ai pas fait » a-t-il lancé devant les militants de son parti le National Democratic Congress (NDC) samedi dans la région Est du Ghana. Il veut tout simplement mettre fin à cette accusation qui alimente le débat préélectoral au Ghana.
Le Président sortant de la CEDEAO reconnaît avoir recommandé que l'opposition et le parti au pouvoir au Togo vérifient le registre électoral, mais ce n’était pas, selon lui, un appel à ce qu’ils confectionnent une nouvelle liste des électeurs.
Pour rappel, en Aout dernier, le parti NPP a révélé avoir décelé sur le registre électoral ghanéen la présence de plus de 76.000 électeurs étrangers dont des Togolais et exige qu’un nouveau registre électoral soit confectionné avant les élections générales de décembre 2016.
Déjà, des voix, notamment les deux ex-présidents (Jerry John Rawlingset John Agyekum Kufuor), s’élèvent pour exiger un nouveau registre électoral afin de lever tout soupçon sur l’issue des élections générales de 2016 au Ghana.