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Des agents de police encouragent le surcharge sur le boulevard du Mono
Publié le mardi 20 octobre 2015  |  icilome




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Le boulevard du Mono (nationale N°2) est devenu le mauvais élève dans les dispositions sécuritaires que tentent de mettre en place les autorités togolaises sur les routes. En complicité avec certains agents de police, les chauffeurs y ont érigé en système le surcharge.

A plusieurs reprises, les passagers qui empruntent la nationale N°2, de la frontière d'Aflao à Hilacondji, se sont plaint du comportement de certains conducteurs de taxi et des agents de police postés sur la voie, pour la réguler.

Pour couvrir cette infraction qu'est le surcharge, policiers et chauffeurs semblent convenir d'un mot de passe qu'ils utilisent pour toute la journée. Il faut prendre ce mot de passe à hauteur de 500 F CFA le matin, et c'est parti pour toute une journée de surcharge.

"Lorsqu'un policier arrête un chauffeur, ce dernier va le voir. Ils disent des choses entre eux et le chauffeur repart tout tranquille, bien qu'il soit en infraction, puisque ses passagers sont en surcharge. Nous restons surpris de voir les chauffeurs quittés les policiers tout souriant", a indiqué François, gérant de boutique au grand marché de Lomé. Ce dernier habite Avépozo.

Bien que les codes de la route n’autorisent pas cette pratique, les passagers se voient contraints d'accepter la situation, étant donné que ceux à qui elles pouvaient se confier y sont aussi impliqués.

Le surcharge a le vent en poupe sur ce boulevard, et les passagers ne peuvent que s'en remettre à Dieu durant tout le trajet qu'ils font avec ces chauffeurs véreux.

Selon nos sources, les mots de passe ou pot de vin, c'est selon, varie entre 500 et 1000F CFA chaque jour . Et à chaque niveau de surveillance, il suffit à ces conducteurs de donner ce mot de passe de la journée à un autre policier croisé un peu plus loin pour avoir l’autorisation de passer librement, même si les passagers sont entassés comme des sardines.

Lorsqu'on pose la question aux conducteurs, ils se défendent. "Les policiers sont partout et nous rackettent. Pour compenser ce que nous leur donnons, il nous faut faire ces surcharge. Sinon, on revient à la maison les mains vides", a confié un chauffeur.

Les contrôles de routine qu'effectuent les officiers de polices ces derniers temps, doivent concerner également cette voie. La vie des passagers qui, parfois sont aussi complices, est en danger.


AKG (stagiaire)
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