Le pilote de l’aéronef qui a effectué un atterrissage forcé le samedi 4 juillet dernier est un député du pouvoir UNIR. C’est surprenant, mais c’est ce à quoi ont abouti les investigations que nous avions engagé depuis ce crash raté qui est resté étouffé à ce jour.
D’après les informations précises, le député en question, homme d’affaires dans le milieu aéronautique était le pilote de l’avion avec à bord quatre autres personnes, dont un touriste blanc qui était au Togo.
Après près d’une heure de vol plané dans le ciel togolais, l’avion avait commencé à perdre de la puissance, naturellement de l’altitude suite, d’après deux sources, à un sérieux problème de réacteurs (moteurs) ou de carburant.
Le député UNIR, pris de panique a dû précipitamment orienter l’avion vers un atterrissage forcé aux abords des plages togolaises avec évacuation in extrémis des passagers. Quelques minutes après, les vagues ont tenté d’emporter l’avion vers la mer.
Le Directeur Général de l’ANAC, l’agence nationale de l’Aviation civile, le Colonel Latta Gnamma est vite sorti sur les antennes radio pour défendre le pilote : « Il n’y a pas eu grand-chose. Le pilote s’est posé à la plage et les passagers sont sortis indemnes avant qu’une vague ait voulu emporter l’avion vers la mer » a déclaré l’ancien ministre togolais de la sécurité qui venait d’étouffer une bonne partie des activités de ce pilote politicien, député du parti UNIR.
La preuve, les promesses d’enquêtes faites par Latta Gnamma sont restées lettres mortes : « une commission d’enquête planche sur le cas et un communiqué officiel sera rendu public dans les prochains jours » s’était-il époumoné à déclaré sur une radio et près de cinq mois après, le dossier sulfureux de ce pilote suspect appartenant au parti UNIR au pouvoir au Togo est classé dans les placards.
Heureusement que nos investigations nous ont permis d’obtenir les premiers résultats qui permettront de prouver que l’impunité règne partout au Togo et les premiers bénéficiaires des forfaitures se trouvent dans les rangs du pouvoir, qui les protège.
Quant au député pilote, ses activités dans le domaine de l’aviation sont bien nourries comme pour apporter de l’eau au moulin de ceux qui pensent que du ciel à la mer, la sécurité est à rude épreuve comme sur la terre et ce sont les mêmes acteurs qui causent les dégâts.