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Le ’vieillard’ Agbéyomé a vu plus loin que le ’jeune’ Fabre
Publié le mardi 20 octobre 2015  |  icilome


© Autre presse
Agbéyoméy Kodjo, le leader du parti Obuts


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Le président de l'Organisation pour bâtir dans l'union un Togo solidaire (Obuts), Agbéyomé Kodjo estime que Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l'opposition, aurait dû lancer son appel à l'union de l'opposition avant même la présidentielle du 25 avril dernier.


C'était dans une émission ce matin sur une radio de la place. Le natif de Yoto indique cela a toujours été son voeux pour l'avènement de l'alternance au Togo.

"Ayant entendu la dernière fois l’appel de Jean-Pierre Fabre à l’union de l’opposition, je me suis dit qu’il aurait dû faire cet appel avant les élections présidentielles. Il aurait été beaucoup plus ouvert, plus à l’écoute de tous les leaders de l’opposition. Peut-être que nous aurions mieux fait au titre de l’opposition que les piètres résultats que nous avions eus et qui aujourd’hui, nous confinent dans cette situation", a-t-il souligné.

Il ajoute : "Aujourd’hui, Jean-Pierre Fabre reconnaît que la force réside dans l’union. Mais je ne suis pas sûre que c’est cet état d’esprit qui l’avait guidé pendant l’élection présidentielle, puisque j’entendais ces proches proclamés qu’on n’a pas besoin des autres, que seuls ils pouvaient gagner".

Et Agbéyomé Kodjo de lâcher qu'il a déjà vu venir la situation depuis la période électorale. "Un vieillard couché voit plus loin qu’un jeune juché sur un arbre. Moi, je savais que la moindre petite division va consacrer la victoire de l’Unir et c’est ce que nous avions vu", a-t-il dit.

Selon lui, il ne suffit pas de lancer un appel, mais il lui revient de joindre l’acte à la parole.

« Nous allons voir les démarches que Jean-Pierre Fabre et ses amis vont entreprendre dans les jours à venir pour que nous puissions apprécier la sincérité de son appel et également son application. Parce que le tout n’est pas de désirer quelque chose, mais il faut s’en donner les moyens. Maintenant nous verrons s’il a les moyens à décliner pour que nous puissions apprécier. Parce que, nous avons besoin d’union de l’opposition pour les compétitions qui arrivent », a-t-il conclu.

Un conseil d'un vieillard à un jeune frère, en quelque sorte.
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