En 2014, les routes togolaises selon les chiffres du ministère de la Sécurité et de la Protection civile ont fait 689 seulement au premier semestre. D’après la même source qui avançait des chiffres des morts enregistrés au premier trimestre de cette année 2015, seulement de janvier à mai, le nombre de morts enregistré sur nos routes est de 226 décès. Un chiffre qui, comparaison fait est deux fois en deçà de celui de 2014 et peut faire dire que les routes togolaises sont de moins en moins « accidentogènes ».
Une bonne nouvelle qui si on doit s’en réjouir doit également nous amener à se féliciter de ce que les mesures imposées aux automobilistes et aux cyclomoteurs, à savoir, l’obligation du port de la ceinture de sécurité, du casque, interdiction de téléphoner au volant, entre autres sont en train de porter considérablement leurs fruits.
Et sur cette bonne voie et tout en reconnaissant qu’il y a encore du travail à faire pour gagner le défi de la sécurité routière, tout porte à croire que la Police routière du Togo et son ministère de tutelle n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin.
On en veut pour preuve, la publication depuis vendredi dernier dans le quotidien national d’un arrêté interministériel signé des ministres de la Sécurité et de la Protection civile, le Colonel Damehame Yark, d’Etat ministre de l’Economie et des finances et de la Planification du Développement, Adji Otèth Ayassor et des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnofam.
Un arrêté qui selon son intitulé porte modification des amendes forfaitaires à percevoir au titre des contraventions aux règles de la circulation routière. Selon les indications retrouvées dans cet arrêté, les contraventions des conducteurs de véhicule vont de 5000 F cfa à 30.000 F cfa, selon l’infraction commise, de 2.000 F cfa à 5.000 F cfa pour les motocyclistes, de 2.000 F cfa à 10.000 F cfa pour les conducteurs de tricycles et enfin de 1000 F cfa pour les conducteurs de bicyclettes.... suite de l'article sur Autre presse