Le scrutin présidentiel de 2010 avait plongé la Côte d’Ivoire dans un conflit armé entrainant la mort de plus de 3 000 personnes. Il est peu probable que celui de 2015 déclenche des violences à grande échelle. Cela ne suffira toutefois pas à en faire un succès démocratique et un gage de stabilité pour l’avenir.
Alors que toute l’attention est actuellement tournée vers le vote du 25 octobre, il importe de lier les questions électorales immédiates aux enjeux de stabilité à moyen et long terme pour le pays.
Si des réponses efficaces ne sont pas apportées aux questions fondamentales, nouvelles et anciennes, de la crise ivoirienne, le risque d’une régression dans la dynamique de normalisation politique et sécuritaire demeurera réel.... suite de l'article sur Autre presse