De tout temps, le cancer, qu’il soit superficiel ou profond est une maladie très redoutée qui se manifestent par des tumeurs cancéreuses qui envahissent les tissus normaux proches d’elles et leurs cellules peuvent s’échapper et migrer dans l’organisme.
Il cancer touche toutes les catégories de population. Il faut être particulièrement vigilant à partir de 50 ans, car c’est à partir de cet âge qu’on est le plus susceptible de développer un cancer. Selon les indications données hier par le gouvernement togolais, au terme de son hebdomadaire Conseil des ministres, le Togo « enregistre chaque année 3700 nouveaux cas dont 2800 décès ».
Il va dès lors falloir accentuer la lutte contre ce mal qui décime les populations. Ainsi, au cours des travaux présidés hier par Faure Gnassingbé, un décret a été adopté. Selon le communiqué sanctionnant les travaux et livré par le ministre en charge de la Communication, « le décret adopté porte création et fonctionnement de l’Institut national de cancérologie ».
D’après le ministre Guy Madjé Lorenzo, « ce projet de décret vise à créer un pôle de référence nationale en matière de prise en charge des cancers au Togo », ceci, « conformément aux orientations définies dans la déclaration de politique générale du gouvernement et au plan stratégique de lutte contre les maladies non-transmissibles ».
L’exécutif à entendre son porte-parole espère par « la création de l’institut national de cancérologie», mettre « un meilleur système de traitement de cette pathologie grave ».
« Grâce à cet institut, le gouvernement entend accélérer les diagnostics et renforcer la capacité d’accueil ainsi que l’offre des soins aux personnes souffrant de cancer. Il facilitera la prise en charge global des patients en collaboration avec les centres régionaux et internationaux spécialisés dans le traitement du cancer », conclut le communiqué du Conseil des ministres.
Tout compte fait une accélération de ce processus de création de l’Institut national de cancérologie ne sera que d’un grand bien pour les malades de ce mal mais également ceux qui seraient guettés par ce mal.