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Me Bertin Amégan Atchon donne les raisons de l’expulsion des revendeuses devant l’hôtel Magnificat
Publié le jeudi 22 octobre 2015  |  icilome




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Expulsées mercredi manu militari de la devanture de l’hôtel Magnificat, les femmes revendeuses d'Achao-Kpédji ne décolèrent pas. Elles accusent l’exploitant de l’hôtel, Dissé Agbényigan d’en vouloir à leur gagne-pain.


Ces revendeuses ne digèrent pas leur expulsion. Pour elles, cette opération musclée était planifiée par les responsables de l’hôtel Magnificat. Elles soutiennent aussi que Dissé Agbényigan, le responsable de l'hôtel, est jaloux de leurs activités.

Ce matin, donnant les raisons qui motivent cette expulsion musclée, Me Bertin Amégan Atchon en qualité du représentant de Dissé Agbényigan, a balayé du revers de la main ces accusations.

A l’en croire, en tant que défenseur des droits de l’Homme, ce serait anormal d’ordonner l’expulsion des femmes de leur lieu de travail.

« Je suis un défenseur des droits de l’Homme. En fait de quoi est-il question. Monsieur Dissé qui est l’exploitant de l’hôtel magnificat avait payé les taxes d’occupation de la devanture d’une valeur de 126 000 fcfa pour l’année 2015. Un avis de taxe lui a été imposé et il le paie régulièrement. Par la suite, il saisit les autorités municipales pour demander aux occupants de quitter les lieux. Cela n’a pas été fait. Nous avons approché gentiment les autorités municipales que cela n’a pas été fait, pour que ces femmes libèrent volontairement les lieux au vu de la note du président de la délégation spéciale de la ville de Lomé », a-t-il expliqué.

A le croire, il n'a pas été facile de débarrasser la devanture de l'hôtel. Par deux fois, la police avait été chassé à coups de pierre et de jets de tabourets.

"On nous a asséné d’injures et de menaces. Le 15 aout 2015, nous nous sommes transportés sur les lieux avec la police qui voulait s’enquérir par enquête de ce qui se passe afin de prendre des mesures appropriées pour les évacuer des lieux. A notre arrivée ce jour, ça a été pour moi un fiasco. Au moment où on devait discuter et s’entendre, ces femmes appuyées naturellement par des badauds ont commencé par proférer des menaces de mort. Mes collaborateurs ont du prendre leur jambe au cou pour quitter les lieux", a confié l'avocat.

Il a poursuivi : "Les autorités compétentes ont été saisies. Maintenant les autorités nous ont donné 20 éléments pour aller sur les lieux. Ma foi, cela a été des jets de pierres et de tabourets. Alors la police a encore demandé un renfort de 20 éléments, grâce auxquels, nous avons réussi à les expulser sans grand bavure".

Par ailleurs, Me Atchon a vivement condamné les actes de violences de ces femmes et des gens qui les ont soutenues.

« Notez bien que dans leur intervention violente, ils ont cassé le pare-brise du véhicule des éléments que nous avons déployé sur les lieux. Actuellement, les balises sont déposées en face de l’hôtel et maintenant si éventuellement quelqu’un vient les enlever, la loi togolaise va agir », a-t-il averti.

SJ

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