Plus un seul jour ne passe où les populations togolaises ne cessent de subir la loi des bandits armés de gourdins, marteaux, machettes et fusil d’assaut automatique ou de fabrication artisanale. Ils violent, violentent, blessent, tuent et pillent les pauvres populations qui ne savent plus à quel sort se vouer. Malgré les dénonciations et différentes interpellations des journaux conscients de la situation, l’insécurité continue de faire son chemin et de façon recrudescente.
Attendu pour trouver un calmant un temps soit peu à cette insécurité sans cesse grandissante, le gouvernement s’attèle à divertir et amuser la galerie. Si ce n’est le prétendu sommet sur la sureté et la sécurité maritime, c’est la prise de décrets fantaisistes pour bluffer les pauvres populations. Décret portant création de la Haute Autorité de lutte contre la corruption et les crimes assimilés, décret de construction d’un centre national de prise en charge des maladies cancérigènes, décret de ci, de çà…
Ainsi se comporte ce gouvernement qui brille d’une incapacité monstre dans la gestion des affaires du pays. Au moment où tous ces maux font trépasser la majorité, la minorité baigne dans une insolence financière et mène une vie de sultan avec l’argent volé. Faure Gnassingbé quant à lui, éprouve beaucoup de difficultés à divorcer avec les airs.
Le joli papillon serait en train d’emboiter les pas à Magellan, en faisant le tour du monde et laissant le pays dans un Etat de décrépitude avancée. Comment peut-on alors comprendre qu’au même moment qu’on parle de mandat social, les prix des produits de premières nécessités soient hors de portée, que des hôpitaux soient devenus de véritables mouroirs, où les patients ressortent les deux pieds devant, où les enseignants sont obligés de crier avant de bénéficier de quelques billets leur jeté comme l’on jette un os aux chiens…
Le banditisme prend véritablement de l’ampleur au sommet de l’Etat et il faut que le peuple prenne ses responsabilité afin de mettre fin à cette vie de précarité qui l’englouti dans le cachot du désespoir.... suite de l'article sur Autre presse