Comme à Lomé, la champagne électorale en vue des élections législatives du 25 juillet, bat son plein. Dans la Préfecture de Vo où la tête de liste de l’Union pour la République (UNIR, au pouvoir) est dirigée par Mme Victoire Tomégah-Dogbé, la fièvre électorale ne cesse de monter à l’approche du scrutin. Mercredi, cette dernière a organisé un grand meeting à Vogan-ville. Rencontrée à la fin de la rencontre, Mme Tomégah-Dogbé a accordé une interview à l’Agence Savoir News pour sa rubrique "TROIS QUESTIONS A"…Lisez.
Savoir News : Quelles sont vos appréciations, après quelques jours sur le terrain ?
Mme Victoire Tomégah-Dogbé : Nous trouvons une population qui est très réceptive. Nous allons dans tous les quartiers, dans les hameaux pour porter le message de paix, ce message qui donne foi à l’avenir. Et nous avons l’occasion d’échanger avec elle. Les gens ont des préoccupations qui touchent aux besoins sociaux : l’éducation, la santé, les pistes rurales, l’agriculture etc.... Ils ont besoin d’engrais, d’intrants et à travers ces échanges, nous leur apportons l’information, parce qu’en général, il y a beaucoup de choses qui se font mais les populations ne sont pas informées. Nous profitons des échanges pour leur apporter l’information notamment les grands investissements qui se font dans l’agriculture, parce que nous voulons que l’agriculture soit moderne et rentable. Nous mettons l’accent sur quelques éléments : l’initiative pour insérer les jeunes sur le marché de travail, le volontariat, l’appui aux artisans, l’entrepreneuriat agricole, les forages d’eau, l’électrification. Bref, il y a tout un programme qui se met en place. Nous avons également par exemple la route Lomé-Vogan qui va se faire bientôt, car l’attribution a été déjà faite. Vous voyez que la population n’a pas toujours l’information. Donc les échanges nous permettent de leur apporter l’information vraie et de les engager pour que nous puissions tous nous mettre ensemble pour développer notre préfecture. Car, ce n’est pas seulement l’affaire du gouvernement. Ce sont les ressources humaines (les cadres, les femmes, les jeunes etc...) qui doivent s’engager dans ce processus de développement.
Q : Quel est le principal message que vous apportez aux populations, depuis l’ouverture de la campagne ? Et quels sont besoins de la population ?
R : Le message en mot : nous nous engageons avec la population pour le développement de la préfecture de Vo. Nous engageons les femmes, les jeunes, les hommes de tout bord, de différents villages à s’unir, à se mobiliser pour que nous puissions ensemble construire notre préfecture. Nous avons déjà commencé, mais il y a du travail à faire, le chantier est vaste. Nous avons besoin des fils et des filles de la préfecture. C’est un message de mobilisation, un message de détermination, d’espérance, parce que nous avons foi en l’avenir. Pour nous, c’est ensemble que nous pouvons réellement développer notre préfecture.
S’agissant des besoins, ce sont des besoins sociaux, surtout l’emploi pour les jeunes. Nous avons beaucoup de jeunes diplômés qui n’ont pas du travail. Nous avons nos mamans qui veulent développer des activités génératrices de revenus, mais qui n’ont pas les moyens. Autres besoins exprimés par les populations quand nous faisons des portes à portes : les infrastructures de base comme le bâtiment scolaire, des cases de santé, l’eau potable, l’électrification des villages
Nous recueillons leurs attentes et nous les rassurons parce que, nous avons déjà commencé un travail. Nous ne cesserons jamais de le répéter : c’est ensemble que nous allons poursuivre le grand chantier que nous avons entamé. Ce qu’il faut dans notre préfecture, c’est qu’on puisse se faire confiance. Et je crois cette confiance s’établit déjà. L’espoir est permis. Avançons ensemble pour pouvoir relever le défi de développement de la préfecture.
Q : La préfecture de Vo est réputée comme fief de l’opposition. N’avez pas peur de vos adversaires ?
R : Non, non, puisque nous avons un bilan que nous défendons. Les cadres de Vo sont déjà mobilisés et ils font beaucoup de choses. Ils sont bien connus sur le terrain. Nous pensons que du moment où il y a des actions concrètes qui se font, des actions pragmatiques, il faut maintenant rassurer les populations. Cela prendra du temps, mais nous sommes confiants que nous sommes sur le bon chemin. FIN