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Les bidonvilles diminueront de moitié en 2020 au Togo
Publié le samedi 24 octobre 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Centre-ville de Lomé vu depuis l`immeuble de la BTCI
Lomé, le 2 septembre 2015. Activités quotidiennes sur le boulevard circulaire, côté nord.


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Trente-trois (33) acteurs des Etats d’Afrique des Caraïbes et du pacifique, la Commission européenne (CE) et l’ONU-Habitat se sont réunis ce vendredi à Lomé en travaux national de validation des profils urbains des villes pilotes (Lomé-Sokodé-Cinkassé) et du profil urbain national du Togo afin de trouver des solutions idoines à la problématique des bidonvilles.

Ouverts par le Représentant du ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie, Fiatuwo Kwadjo Sessenou, il est question de présenter au cours de ces travaux, les deuxièmes versions des profils urbains des villes de Lomé, Sokodé et Cinkassé et du profil urbain national aux autorités nationales et aux parties prenantes. Il sera aussi question de consolider les profils urbains des villes et le profil national avec des contributions et de nouvelles informations sur les questions urbaines clés, afin de se mettre d’accord sur l’ensemble des informations contenues dans les profils urbains et de s’assurer de leur appropriation.


« Au Togo, plus de 60% de la population vivraient dans des logements non décents. Plus de la moitié de l’humanité se trouve dans les villes et métropole. Le tiers de la population des pays en développement vit dans un bidonville. L’Asie et l’Afrique abritent les plus grandes métropoles regorgeant de bidonvilles et le plus grand nombre de pauvres », a laissé entendre le Représentant du ministre.

Selon lui, ce programme est mise en œuvre pour l’amélioration des conditions de vies des populations les plus vulnérables vivant dans les villes et métropoles.

« Les villes sont désormais des centres économiques, des pôles d’emploi et sont considérées comme des lieux de possibilité de réussite et de création de richesses. Mais elles génèrent des situations de pauvreté, de pollution, des problèmes sanitaires, de criminalité etc. dans certaines zones. Le PPAB dans sa démarche méthodologique, requiert la validation nationale des profils urbains des villes et du profil urbain national. Si aucune action n’est entreprise d’ici 2050, trois (3) milliards de personnes vivront dans les bidonvilles », a-t-il souligné.

Le point focal national du PPAB, Issa Tchanilé, a poue sa part indiqué que « les conditionnalités du projet sont de commencé par la ville capitale (Lomé) et c’est Sokodé qui s’approche d’une ville de 100 milles habitants plus que selon le dernier recensement».

La présente mission permettra la finalisation des quatre (4) profils urbains en vue de leur transmission à l’ONU Habitat pour validation et diffusion.

Lancé en 2008, le Programme participatif d’amélioration des bidonvilles (PPAB) vise à réduire de moitié, le nombre de personnes vivant dans les bidonvilles d’ici 2020. Il est mise en œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables vivant dans les villes et métropoles.



Bernadette A.

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