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Libre opinion/Hold-up électoral, l’alibi des politiciens nègres !
Publié le dimanche 25 octobre 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Lakente Bankhead
Nouvelle marche des ODDH et du CAP 2015 pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant la tenue de la présidentielle de 2015
Lomé, ce 12 décembre 2014. Sur les principales artères de la ville, des sympathisants, militants de l`Opposition ainsi que des défenseurs des Droits de l`Homme ont de nouveau réclamer les réformes avant la scrutin présidentiel de l`année prochaine.


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Je lis dans le petit dictionnaire Larousse que « le hold-up est une attaque à main armée, dans un lieu public, pour effectuer un cambriolage »…De l’américain « hold-up your hands », ou « haut les mains », lors d’une agression organisée en vue de dévaliser une banque, un bureau de poste, une bijouterie, etc. ou pour dépouiller un individu de ses biens personnels…

On ne vous prévient donc pas qu’on viendra vous attaquer dans un, sept, ou trente jours, mais on vous surprend avec l’attaque… Si vous n’êtes pas armés ou si vous êtes assez idiots pour conserver sur vous tout ce que vous possédez de plus cher, le hold-up vous dépouille de tout… En politique, on ne peut pas vous faire un hold-up électoral, puisque vous êtes avertis et préparés depuis 4, 5, ou 7 ans, selon la durée des mandats présidentiels par exemple, depuis la dernière élection présidentielle…
D’où vient alors cette expression éculée comme le derrière d’un singe, de « hold-up électoral », dont les leaders politiques nègres, surtout des oppositions, nous rabattent les oreilles depuis des années ?


Au Togo, c’est le leader de l’ANC, Jean-Pierre Fabre qui nous pompe l’ait avec cette expression, lors de la présidentielle du 25 avril dernier. En Guinée, c’est Cellou Dalein Diallo, le chef de file de l’opposition guinéenne, qui nous fait une blague encore avec cette expression, lors de la présidentielle guinéenne du 11 octobre dernier…


Faure Gnassingbé a battu le chef de file de l’opposition togolaise, Jean-Pierre Fabre, avec un score sans appel de 57 % des suffrages (contre 33 % pour le métisse) et Alpha Condé a rossé Cellou Dalein Diallo avec 58 %(contre 31 % pour le peulh guinéen)…



Au Burundi, lors du dernier scrutin présidentiel d’il y a quelques mois, les opposants burundais ont dénoncé un hold-up électoral mené par Pierre Nkurunziza, qui n’avait pas le droit de se présenter à un troisième mandat (selon eux), bien que le Conseil Constitutionnel l’ait autorisé à le faire, par 6 voix contre une (le 7è membre a fui le pays)…Au pays des milles et une collines, c’est un supposé hold-up sanglant à l’extrême, puisqu’on compte déjà plus de 400 morts et plus d’un millier de blessés ! Ici, on proteste plus contre un troisième et dernier mandat de NKURUNZIZA que contre le score de l’élu, puisque l’opposition a boycotté le scrutin et c’est après ce scrutin que nos fameux opposants burundais se sont unis dans un machin commun, avec un chef, pour demander un dialogue avec le pouvoir !

Pourquoi n’ont-ils pas choisi de soutenir en bloc, un seul des leurs, pour battre à plate couture Nkurunziza et épargner la vie des pauvres burundais ? Il faut certainement être un bon nègre pour accepter de mourir pour un dernier et troisième mandat d’un politicien nègre !


Revenons sur le terme « hold-up électoral »…la tasse de thé quotidienne de certains opposants africains…
L’élection présidentielle, l’ultime élection dans un pays démocratique, quand le référendum national a fixé les règles du jeu constitutionnel, se prépare dès la fin de la présidentielle précédente.


Les candidats ont donc 4, 5, ou 7 ans devant eux pour préparer le scrutin suivant, selon que la durée du mandat présidentiel est fixée dans le pays à 4, 5 ou 7 ans…On ne peut donc pas être victime d’un hold-up électoral, comme nous le proclament Jean-Pierre Fabre au Togo et son sosie Cellou Dalein Diallo en Guinée…


Toute élection se prépare minutieusement, méthodiquement et intelligemment. L’inscription des électeurs sur les listes électorales, le fichier électoral, les fonds de campagne, la formation des militants devant siéger dans les bureaux de vote (puisque le vote n’est pas encore électronique dans la presque totalité de nos pays), les moyens de transmission et de transcription des résultats… et bien sûr, « la physionomie du mouton » qui ira se mesurer aux autres candidats et surtout son programme de société ! Un parti sérieux qui va à une présidentielle tient compte de tout cela pour ne pas ânonner après qu’on lui a fait un hold-up électoral !


Au Togo, quand l’inscription sur les listes électorales est ouverte dans la zone I (Région maritime), Jean-Pierre Fabre et ses ouailles sont occupés dans le septentrion par une tournée, alors que nous n’étions pas en campagne électorale !

Et quand c’était au tour des électeurs de la zone III du Nord d’être inscrits, Jean-Pierre Fabre et ses ouilles sont au Sud ! Avant le scrutin, Mr FABRE a lancé un appel à tous les togolais pour solliciter leurs contributions pour payer les 9000 de ses militants qui vont siéger dans les 9000 bureaux de vote. Le dépouillement étant fait le soir du vote, devant tous les délégués de tous les candidats, et les procès verbaux des résultats devant être signés par tous les délégués officiellement accrédités, on devait avoir tous les résultats provisoires d’une élection présidentielle en Afrique aussi dans les 12 heures qui suivent la clôture du vote !


En Guinée, Cellou Dalein Diallo refuse de déposer des recours devant la Cour Constitutionnelle, argumentant, comme Jean Pierre Fabre, que cette Cour est inféodée au pouvoir ! La question qu’on leur pose est de savoir depuis quand ils savent que ces Cours sont inféodées au pouvoir ? Depuis leur mariage ou depuis la fin du vote ?


En Guinée, ce qui est en plus rigolo, c’est que les 7 candidats de l’opposition ont annoncé, avant la proclamation par la CENI des résultats provisoires, qu’ils ne reconnaîtraient pas les résultats provisoires qui seront publiés par la CENI ! Nous avons piégé un des candidats, par téléphone, en lui demandant ce qu’il ferait, si la CENI publiait les résultats et qu’il figurait en première ou deuxième position, comme le laissent transparaitre les premiers résultats confidentiels… Et il nous a abreuvé de nombreux « Heu…Heu… Heu… », avant qu’on ne lui raccroche au nez ! Au vu de la publication des résultats, il n’est pas étonnant que Cellou Dalein Diallo, qui avait obtenu 44 % au premier tour, il y a 5 ans, n’obtienne plus que 31 % en 2015 ! Sa gaffe impardonnable de faire alliance avec Dadis CAMARA, accusé d’être le premier responsable de la tuerie du stade de 28 septembre, a taillé dans son électorat peulh, qui lui était fidèle presque à 100 %... Beaucoup de peulhs ont été tués et violés au stade du 28 septembre ce jour là, et ce sont des choses que les peuples n’oublient jamais ! Le coup de grâce lui est asséné par la gestion acceptable d’Alpha Condé, qui a réussi, entre autres, à donner l’électricité, 24 h sur 24 h, sur Conakry et ailleurs… Cela s’est payé cash par un écart de voix de plus d’un million d’électeurs et d’électrices !


Le 25 octobre , les ivoiriens vont voter pour élire leur Président, et les congolais de Denis Sassou Nguesso pour dire OUI ou NON au référendum que leur propose leur Président.
Je parie que les perdants de l’élection présidentielle d’Abidjan vont crier au hold-up électoral après la proclamation des résultats provisoires de ce scrutin…

Je n’ai pas entendu un seul opposant congolais appeler ses compatriotes à voter NON à ce référendum ! Ils vocifèrent tous : « Pas de référendum » ! Or, j’ai la Constitution congolaise sous les yeux, et Sassou Denis Nguesso a bien le droit de convoquer ce référendum ! Il appartient à son peuple de dire OUI ou NON, et c’est cela la démocratie ! C’est ce que François Hollande aussi a dit, ce jour du 21 octobre, sur RFI…. certainement à l’intention des leaders de l’opposition congolaise !


Les politiquement immatures vont me dire qu’ils connaissent d’avance les résultats à Abidjan et à Brazzaville ! Moi je leur dis d’attendre alors l’an 3020, quand ils ne connaitront pas d’avance les résultats des scrutins en Afrique, pour se porter candidats aux diverses consultations électorales du continent !

Le 25 octobre 2015 a lieu aussi le premier tour de l’élection présidentielle à HAITI, le pays nègre indépendant depuis plus de deux siècles… Et il y a 54 candidats qui briguent le fauteuil présidentiel ! Chez les Nègres, tout le monde pense qu’il peut être Président de son pays !


Dr David IHOU, Consultant en Géopolitique et Stratégie Sécuritaire
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