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La jeunesse togolaise répond à Nicolas Lawson : «La jeunesse s’est investie pour la libération de notre pays, mais nos opposants et organisations de la société civile étaient au même moment à leur calculette»
Publié le mardi 27 octobre 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Scènes de vie sur le campus de Lomé
Lomé, le 28 juillet 2015. Université publique de la capitale togolaise.


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La semaine dernière, à travers une lettre dont nous avions fait échos, le président du PRR (Parti pour le Renouveau et la Rédemption), Nicolas Lawson, reprochait à la jeunesse une inaction, et dit l’assigner à la justice de l’histoire du Togo.


Plusieurs jours après cette sortie, c’est la jeunesse togolaise qui a tenu à donner son point de vue. Réponse du berger à la bergère, c’est également par une lettre que la jeunesse togolaise, par le biais du mouvement estudiantin, « Flambeau citoyen », a tenu à renvoyer la balle dans le camp des politiques.


En parcourant le courrier de ce mouvement, on constate aisément qu’il taxe l’opposition togolaise d’« incohérente » et d’« inconséquente » depuis 2005 et à la suite du décès de Gnassingbé Eyadéma et la prise de pouvoir de son fils, Faure. Pour ce mouvement dont Benjamin Amouzouvi, se veut le coordonnateur, c’est une opposition qui s’est illustré en sacrifiant la jeunesse sur l’autel de ses intérêts particuliers.

« Entre 2010 et 2015, plusieurs regroupements dont le Front républicain pour l’alternance et le changement (FRAC), le Collectif sauvons le Togo (CST), la Coalition Arc-en-ciel sans citer les mouvements universitaires par lesquels la jeunesse s’est investie pour la libération de notre pays, mais nos opposants et organisations de la société civile étaient au même moment à leur calculette. Malheureusement, à ce jour les calculettes ne sont toujours pas tombées des mains des uns, d’autres pensant être plus rusés ont caché les leurs dans leur poche transparente », accuse «Flambeau citoyen ».

Benjamin Amouzouvi et ses pairs de ce mouvement citoyen a relevé que le silence de la jeunesse togolaise face à l’impasse actuelle ne saurait être en aucun moment être pris pour un refus de jouer son rôle mais plutôt une attitude dans laquelle l’opposition togolaise doit lire de « nouvelles stratégies pour réorienter la lutte politique ».

Pour rappel, Benjamin Amouzouvi n’est que le président de l’Association des étudiants togolais (ASET), un des mouvements estudiantins qui ont pris souvent une part active à la lutte des étudiants en vue de l’obtention de leurs droits, ces dernières années.


G.K
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