Afrique - Les parlementaires africains, principalement ceux d'Afrique de l'Ouest et du Centre, réunis de mardi à jeudi à Brazzaville au Congo, dans le cadre d'un atelier sur la nutrition, ont décidé de créer un réseau des parlementaires de cette région sur la nutrition.
De même, ils ont recommandé la mise en place des réseaux parlementaires nationaux afin de conjuguer les efforts pour l'éradication de la malnutrition tant dans l'espace communautaire que dans les pays respectifs.
"Ces réseaux vont permettre de débattre de la problématique de la malnutrition et de pouvoir assurer que ce fléau reste dans le débat public au niveau régional et national. L'UNICEF à travers son bureau régional, s'engage à accompagner la mise en place des plans d'actions et mettra à la disposition des réseaux des kits d'informations nécessaires sur l'état des lieux de la malnutrition et les secteurs qui sont connexes à cette maladie", a rassuré le représentant de l'UNICEF au Congo, Aloys Kamuragiye.
"Le fait d'obtenir une ligne budgétaire sur la malnutrition qui soit inscrite à la loi de finances, constitue un plaidoyer très fort. Cela prouve à suffisance que la question de cette maladie demeure primordiale et peut avoir des conséquences néfastes sur le développement des pays parce qu'elle augmente les coûts de santé", a-t-il dit dans son adresse aux parlementaires.
Selon lui, ces réseaux mis en place doivent être en mesure d'assumer leurs rôles et de rendre responsables les dirigeants qui sont dans l'Exécutif afin qu'ils fassent de la lutte contre la malnutrition leur cheval de bataille.
Organisé par le Bureau régional de l'UNICEF pour l'Afrique, cet atelier de formation a permis aux parlementaires venus de l'Angola, du Burkina-Faso, du Cap-Vert, du Congo, du Cameroun, de la Mauritanie, du Mali, du Niger, de la République de Centrafrique et du Tchad d'acquérir des connaissances sur l'importance de la malnutrition, ses conséquences sur le développement humain et économique des pays et leurs rôles et responsabilités dans la lutte contre ce fléau à travers l'Assemblée nationale. Fin