Togo - Les enseignants réunis en assemblée générale samedi ont accordé une trêve d’une semaine à leur mouvement pour permettre aux négociations entamées par le comité parlementaire d’aboutir à la satisfaction de leurs revendications.
Interrogé par l’Agence Afreepress, Abalo Akéta, secrétaire général de l’Union des Syndicats de Education du Togo (USET) a donné les raisons qui ont conduit à cette décision.
« Aujourd’hui, nous sommes venus rendre compte à la base sur les avancées relatives à notre plateforme revendicative. Nous avons expliqué à la base les tenants et les aboutissants de la rencontre qu’on a eue avec le parlement. Le comité parlementaire de haut niveau va veiller à ce que nous rencontrions le gouvernement dans les meilleurs délais », a déclaré Abalo Akéta.
A la fin de notre rapport, a-t-il poursuivi, « la base a décidé de donner un délai d’une semaine. Nous nous retrouvons au plus tard le samedi prochain en assemblée générale pour évaluer la situation. Et si rien n’est fait, on risque d’aller encore en débrayage ».
Durant la semaine du 18 au 22 novembre, les cours auront bel et bien lieu dans tous les établissements scolaires.
Autre décision importante, les enseignants se sont unanimement mis d’accord que les cours des 3, 4 et 5 novembre derniers « considérés comme faits » à cause du mot d’ordre de grève, seront dispensés aux élèves.
Les enseignants ont déposé depuis le 25 septembre sur la table du gouvernement une plateforme revendicative de 6 primes. En réponse à cette demande, le gouvernement leur a accordé une prime unique d’incitation de 10 000 francs pour la catégorie A et de 8 000 francs pour les catégories B, C et D, ce que les enseignants ont rejeté.