Togo - Il était 15heures 5 minutes, heures de Paris, quand le cortège présidentiel togolais a franchi les portes de l’Élysée sous les honneurs de la garde républicaine. Sur le perron, le Président français François Hollande attendait son hôte togolais, Faure Gnassingbé. Chaude poignée de main et échanges d’amabilités entre les deux Chefs d’État qui se rencontrent pour la première fois au siège de l’exécutif français.
Les présidents français et togolais débutent ensuite un tête-à-tête qui dure plus d’une demi-heure. Ils seront rejoints après par leurs collaborateurs respectifs pour une rencontre bilatérale plus élargie.
À la fin de la séance de travail, les Présidents Faure Gnassingbé et François Hollande sont face à la presse internationale pour un point sur les sujets portant sur la relation de coopération entre les deux capitales.
On retiendra pour l’essentiel que les entretiens ont porté sur la sécurité en Afrique de l’Ouest, sur la coopération économique, sur la démocratie et les élections pluralistes.
Au cours de ce point de presse, le Président français a salué le rôle qu’a joué le Togo pour le retour de la paix et de la stabilité au Mali. Celui-ci a félicité le dynamisme de l’économie togolaise malgré le peu de ressources dont le pays dispose. Dans ce sens, les sujets ont également porté sur les prestations du Port Autonome de Lomé et les activités de l’Agence française de Développement au Togo.
Après avoir réaffirmé que la France « attachait un grand prix à la démocratie et aux élections pluralistes au Togo », le Président Hollande a rappelé la situation sécuritaire du Nigéria et du Cameroun.
De son côté, le Président Faure Gnassingbé a rendu un vibrant hommage à la France pour son rôle dans la résolution de la crise malienne. Le Chef de l’État togolais a salué l’initiative du Président François Hollande d’organiser en début du mois de décembre prochain un sommet sur la sécurité et la paix en Afrique. Après avoir insisté sur le fait que le maintien et la préservation de la paix et de la stabilité en Afrique étaient une lutte collective, le Chef de l’État togolais a demandé à la France de ne pas abandonner l’Afrique et surtout certains pays en crise comme la Centrafrique, pour, a-t-il dit, éviter que ces territoires en proie à l’instabilité et aux violences ne deviennent des sanctuaires du terrorisme.
En matière de politique intérieure, le Président togolais a réaffirmé son attachement au dialogue politique et à l’enracinement de la démocratie au Togo.
Cette visite de travail à l’Élysée a pris fin autour de 16 heures.
Le Président de la République togolaise s’est entretenu dans la soirée de vendredi avec Abdou DIOUF, Président de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Le séjour français du président togolais prend fin ce samedi.
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