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Assemblée nationale togolaise/L’organisation théâtrale sérieusement fustigée
Publié le mardi 27 octobre 2015  |  Emergence-togo


© aLome.com par Parfait
M. Djimon Oré
Député ả l’Assemblée Nationale Togolaise, ancien Ministre de la communication.


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L’Assemblée nationale togolaise demeure « une chambre d’enregistrement avec une majorité mécanique » d’après des députés de l’opposition à qui l’occasion est donnée de s’exprimer par rapport au fonctionnement du Parlement. Ce 27 octobre encore, Djimon Oré (photo), député et président du Front National des Patriotes pour la Démocratie renchérit par rapport à la façon dont les choses se déroulent au parlement.

On se souvient du 30 juin 2015 où certains travailleurs de Wacem ont péri dans un accent de travail suscitant un tollé général. La semaine dernière, quatre ministres concernés par cette affaire ont été écoutés par les députés. Malgré cela, Djimon Oré pense que « tout ça là, c’est pour amuser la galerie. Il n’y a rien d’important là-bas bien que cela fasse partie des missions et prérogatives de l’Assemblée nationale. »

Il estime qu’on n’est pas dans une situation normale où un seul député peut interpeler le gouvernement. Ce, en raison du fait que « vous avez un bureau de l’Assemblée nationale à 100% UNIR qui peut refuser de faire interpeler le gouvernement à la demande d’un député. »
Fort de tout cela, Djimon Oré soutient que l’interpellation de ces quatre ministres par les députés n’est qu’« un trompe-œil, juste pour dire qu’ils veulent faire quelque chose de sérieux. L’événement de Wacem a suscité un tollé, donc il fallait calmer les esprits. C’est purement politique. »
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