Côte d’Ivoire : le président Ouattara réélu dès le premier tour avec 83,66% des suffrages

Diplomatie

Publié le mercredi 28 octobre 2015 | Agence Ecofin

© aLome.com par DR
Entretien du Président de la République, S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE avec son homologue ivoirien, SEM. Alassane OUATTARA.

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Édition de 20h du JT du jeudi 27 août 2015

- 31/8/2015

Dans le dossier

Diplomatie 2014-2015

Le président ivoirien Alassane Ouattara a été réélu dès le premier tour de l'élection présidentielle du 25 octobre pour un nouveau mandat de cinq ans, a annoncé la Commission électorale indépendante (CEI) le 28 octobre.

M. Ouattara, 73 ans, a obtenu 83,66 % des suffrages exprimés. Il devance ainsi largement Pascal Affi N’Guessan, le représentant du Front Populaire Ivoirien (FPI) fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo, qui obtient 9,29 % des suffrages. Une partie du FPI avait appelé au boycott au nom de la fidélité à l’ex-président Laurent Gbagbo, qui attend encore son jugement pour crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale, dans une cellule aux Pays-Bas.

Selon la CEI, le taux de participation a été de 54,63% alors qu'une partie de l'opposition avait appelé au boycott.

Ancien haut responsable du Fonds monétaire international (FMI), le président Ouattara se vante notamment d’une vraie réussite économique depuis son accession au pouvoir. Sous sa houlette, la Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a retrouvé une forte croissance, de près de 9% par an entre 2012 et 2014, soutenue par des investissements publics colossaux.

L’opposition dénonce, cependant, une mauvaise répartition de la croissance dans un pays où près de 50% de la population vit encore au dessous du seuil de la pauvreté. Les détracteurs de M. Ouattara mettent aussi en avant son bilan «très mitigé» en matière de justice transitionnelle et de réconciliation nationale.

L'élection de 2015 est un rendez-vous crucial pour la Côte d'Ivoire, après une décennie de crise politico-militaire qui s’est soldée par cinq mois de violences post-électorales meurtrières de 2010 et 2011. Cette crise postélectorale avait été provoquée par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la dernière présidentielle face à Alassane Ouattara. ... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires