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Après Atakpamé, la ville de Kara accueille la délégation de l’UE
Publié le mercredi 20 novembre 2013  |  AfreePress


© Autre presse par DR
La tournée nationale de la délégation de l’Union Européenne (UE) au Togo


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La tournée nationale de la délégation de l’Union Européenne (UE) au Togo a continué mardi avec la visite de la ville de Kara (située à 450km environ au nord de Lomé), pour voir l’effectivité des réalisations financées par l’institution dans les cadres du Projet d’Aménagement Urbain du Togo (PAUT) et d’Appui à la réforme de la Justice et à la promotion des Droits de l’Homme (PAJDH).

Conduite par le président de la délégation de l’UE Nicolas Berlanga-Martinez, et le ministre de la planification Djossou Sémodji, la délégation a d’abord visité les autorités administratives de la ville de Kara, pour s’enquérir de la situation socio-économique de leur population.

Durant cette rencontre, les doléances des représentants de la société civile pour l’amélioration des conditions de vie des populations de la ville de Kara ont été notées par la délégation.
« Nous ne pouvons pas construire votre pays à votre place, mais nous voulons vous aider à le construire vous-même », a martelé le chef de la délégation de l’UE.

La visite des réalisations a commencé par les rues marché-Cofac et de l’Hôtel Biova financées dans le cadre du PAUT.

La cour d’appel inaugurée en mai dernier et financée dans le cadre du PAJDH à hauteur de 3,35 millions d’euro soit 34,9% du budget total du projet, a été également visitée par la délégation.
A la cour d’appel de Kara, le président de cette cour Kominte Dindangue n’a pas manqué de remercier les donateurs.

A la préfecture de la Kozah, les discussions ont porté sur les atouts de la ville qui peuvent permettre le développement socio-économique.

Sur ce, le préfet de la Kozah, le colonel Baoubadi Bakali a insisté sur le besoin en pistes rurales de la ville pour désenclaver certains villages dont l’accès est difficile.

Quant au représentant du maire, il a relevé « l’importance capitale que revêt le bien-être des populations de la ville de Kara, aux yeux de l’UE et du gouvernement togolais ».

Gaël N.

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