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Après Agbéyome Kodjo, le professeur Aime Gogue et Monsieur Etrsi Clumson-Eklu démentent avoir signé le rapport du CST sur les incendies.
Publié le mercredi 20 novembre 2013  |  Focus info




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Togo -
Le rapport du CST (Collectif Sauvons le Togo) sur les incendies criminels ayant ravagé les marchés de Lomé et de Kara, publié le 10 novembre dernier et désignant huit (8) hautes personnalités civiles et militaires comme les auteurs et commanditaires de ces actes, a décidément du plomb dans l’aile. Après Agbéyomé KODJO, le président d’OBUTS ( Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire) qui a formellement démenti avoir été associé à l’élaboration et à la publication du document alors qu’il était présenté comme un de ses signataires, c’est au tour du Pr Aimé GOGUE, Président d’ADDI ( Alliance Démocratique pour un Développement Intégral) ainsi que de monsieur Etsri CLUMSON-EKLU, président de l’Association Togolaise des Droits de l’Homme de déclarer être étrangers aux allégations publiées. Ils l’ont fait dans une correspondance adressée au coordonnateur du CST, Me Zeus AJAVON dont nous publions ici copie.

Dans sa correspondance, le Pr Aimé GOGUE révèle n’avoir pas été consulté avant l’élaboration, sur le contenu pour la validation et avant la publication du rapport. Il affirme avoir voulu savoir l’objet de la conférence de presse du 10 novembre dernier mais que Me Zeus AJAVON lui aurait répondu qu’il était préférable de ne pas en parler au téléphone. Il aurait indiqué, sans que cela ne se fasse, que quelqu’un viendrait lui en parler. De fait, le président d’ADDI donne raison à Agbéyomé KODJO : « je crois que fondamentalement AGBE a raison » écrit-il. Il note que la même démarche, c’est-à-dire l’absence de concertation avait prévalu lors de l’appel à la désobéissance civile « décrété » au nom du CST par son coordonnateur sans en avoir préalablement discuté avec toutes les composantes de l’organisation. Monsieur GOGUE appelle à faire davantage attentio lorsqu’il s’agit de prendre une position engageant l’ensemble des organisations membres du CST. « Pour la cohésion du groupe, il est capital que dorénavant, aucune décision de haute importance qui engage tous les premiers responsables ne se fasse sans une entente préalable obtenue après discussion. »
Le courrier du président de l’ATDH est davantage ferme et beaucoup plus sévère. Et pour cause ! C’est en parcourant les lignes d’un journal en début de semaine dernière qu’il a découvert l’existence du rapport du CST, alors qu’il était présumé être un des signataires. Monsieur CLUMSON-EKLU notifie à Me AJAVON sa « désapprobation pour avoir associé (son) nom et celui de l’organisation que (il) dirige à ce rapport d’enquête estampillé CST dont (il) est totalement étranger. »
Il rappelle qu’à aucun moment, il ne fut informé de la mise en place d’un comité préparatoire d’enquête du CST sur les incendies. Il dénonce donc la manière cavalière dont le mouvement est conduit. Il n’entend donc pas s’associer à la signature dudit rapport, car soutient-il, il y a « déficit de cohésion et de solidarité. »
A QUI LE TOUR :
En démentant avoir signé le rapport, les trois responsables portent un coup dur à ce document qui aujourd’hui, n’a plus aucun crédit ; d’autant qu’il ne présente pas d’éléments probants. Et l’hémorragie ne semble pas être tarie puisqu’on annonce d’autres démentis. D’après nos informations, seuls deux individus auraient été à l’origine de ces allégations non fondées sur de réelles investigations mais sur une compilation de rumeurs. « Je vous assure que Jean-Pierre (Fabre, ndlr) non plus n’a pas été associé ; mais il ne dira rien » nous confie par exemple un proche du leader de l’ANC ( Alliance Nationale pour le Changement). De fait, si certains qui ont été mis devant le fait accompli ont choisi d’assumer et même d’en tirer un profit politique, d’autres ne souhaitent pas être coauteurs d’un document pouvant présenter des conséquences juridico-politiques gravissimes parce que portant des accusations infâmantes.

Lire les correspondances de messieurs GOGUE et CLUMSON-EKLU.

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ADDI croyait être la seule organisation du CST à ne pas avoir été consultée avant l’élaboration, sur le contenu pour la validation et avant la publication du rapport. J’avais voulu savoir l’objet de la conférence de presse du lundi mais tu avais répondu que nous ne pourrons pas en discuter au téléphone mais que quelqu’un viendrait m’en parler. Malheureusement cela n’a pas pu être fait je n’avais pas pu assister ou envoyer un délégué à cette manifestation.
En faisant abstraction de certains développements de son message et du fait qu'il a pris l'initiative de le copier aux chancelleries et de le mettre sur le site, je crois que fondamentalement AGBE a raison : les représentants de l’ADDI à la réunion du CST du 16 novembre dernier vous ont certainement dit la position de notre parti sur cette façon de faire. Nous avions eu le même problème dans le cas de l’appel à la désobéissance civile que le CST avait « décrété » sans concertation préalable. Nous devons faire plus attention lorsqu’il s’agit de prendre une position engageant l’ensemble des organisations membres du CST même si a priori, celles-ci peuvent être partie prenante de telles décisions.
Pour la cohésion du groupe, il est capital que dorénavant, aucune décision de haute importance qui engage tous les premiers responsables ne se fasse sans une entente préalable obtenue après discussion.

Dans tous les cas, du courage a nous tous

Aimé

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