Pour le Bureau du Togo du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), c’est l’heure de faire le bilan d’une année d’activité dans le pays. L’organisation dont le siège est à Genève n’a pas pour seule mission de fournir une assistance médicale, son rôle est également civique.
C’est ce qu’a expliqué mercredi son directeur, Emmanuel Placca.
Parmi les actions menées, une opération au sein de la prison d’Atakpamé et de celle de Lomé afin de soigner plus les prisonniers et d’assainir les locaux en collaboration avec la Croix Rouge togolais.
Le CICR a porté secours à près de 2000 membres de l’ethnie peuhle, réfugiés à Mogou à la suite de violences intercommunautaires dans le département de l’Oti (nord du Togo).
Lors des élections législatives, la Comité a formé une centaine de sous-officiers de la police et de la gendarmerie aux principes humanitaires universels appliqués au maintien de l’ordre. De leurs cotés, les Casques Bleus togolais ont reçu une formation sur les notions essentielles du droit international humanitaire avant leur déploiement sur le théâtre des opérations, en Côte d’Ivoire et au Mali.
Le CICR a également contribué à la sensibilisation des habitants des zones inondables des préfectures des Lacs et du Bas-Mono sur les bonnes pratiques en matière d’hygiène, d’assainissement et de traitement de l’eau.
Enfin le Comité international, et c’est bien normal, apporte son concours à la formation des volontaires de la Croix Rouge togolaise.