Niger - Les festivités de la 9eme édition du Festival International de la Mode Africaine (FIMA) 2013 ont été officiellement lancées mercredi après-midi au "Palais du 29 juillet" de Niamey, par le ministre nigérien en charge de la Culture, M. Ousmane Abdou, sous le haut patronage de la première dame du Niger, Mme Issoufou Malika, marraine du festival, en présence du Premier ministre nigérien Brigi Rafini et de nombreuses personnalités nigériennes et étrangères.
Le FIMA, rencontre internationale majeure entre modélistes, stylistes, mannequins et autres professionnels de la mode, se veut à la fois un Plus de 1.500 festivaliers venus d'une cinquantaine de pays, parmi lesquels 5 premières dames africaines, sont attendus à cette édition qui va durer du 20 au 25 novembre.
Pendant six jours, Niamey va vibrer au rythme de la musique et de la mode.
L'édition 2013 du FIMA est placée sous le thème "La créativité au service de la paix en Afrique".
Pour le président fondateur du FIMA, M. Seidnaly Sidi Ahmed alias Alphadi, "il s'agit de montrer que le Niger est un pays de paix pour que les investisseurs internationaux s'y intéressent davantage. C'est une grande rencontre permettant d'amener le Niger à un niveau de reconnaissance mondiale".
En outre, cette édition est dédiée à l'une des figues emblématiques de l'Afrique, en l'occurrence l'ancien Président Sud- Africain, M. Nelson Mandela.
"Le FIMA est le festival de toutes les générations, car il célèbre aujourd'hui ces 15 années d'existence. C'est le lieu d' exprimer ici tous nos voeux de longévité à ce grand rendez-vous du donner et du recevoir", a déclaré Ousmane Abdou.
Il a annoncé la création très prochaine à Niamey d'une Ecole Supérieure de Mode et des Arts, la première en Afrique.
Les festivités du FIMA se poursuivront, notamment sur le site aménagé au centre aéré de la BCEAO, à la périphérie nord de la capitale et au centre culturel franco-nigérien.
Peu avant le lancement officiel du FIMA, les participants, tous de blanc vêtus, ont pris part, mercredi après-midi, à une marche de la paix dans les artères de la capitale nigérienne. Fin