Interview/Enselme Gouthon : «La rencontre de Lomé va permettre d’accroître la production caféière et la qualité du café-robusta»

Économie

Publié le mercredi 28 octobre 2015 | AfreePress

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Enselme Gouthon, le président du Conseil des exportateurs de café cacao.

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Édition de 20h du JT du vendredi 28 août 2015

- 31/8/2015

Dans le dossier

Relance économique 2014-2015

Lomé accueille abrite depuis ce mardi, la 4ème Assemblée générale de l’Agence du café-robusta de l’Afrique et de Madagascar (ACRAM), dirigée par le Togolais, Enselme Gouton. Dans une interview exclusive accordée à l’Agence de presse Afreepress, celui-ci a donné plus de précision sur le café-robusta, ses problèmes et les perspectives que l’ACRAM compte lui donner pour le bien des producteurs africains. Lire l’interview.

Afreepress.info : Bonjour M. Enselme Gouthon. Dites-nous, qu’est-ce que c’est que le café-robusta?

Enselme Gouthon : Le café-robusta est un café dont l’arôme est beaucoup plus fort et doux comme son nom l’indique, il est robuste.

Afreepress.info : Il est fait à l’égard de ce café plusieurs critiques au nombre desquelles l’inconsistance de la qualité, l’irrégularité des livraisons et le manque de soins. Quelles seront les contributions de la rencontre de Lomé afin de gommer définitivement ces critiques ?

Enselme Gouthon : De toute façon, c’est la raison pour laquelle nous nous sommes réunis à Lomé pour mieux nous organiser et encadrer ce monde de producteurs à travers la recherche pour faire en sorte que le café soit mieux structuré depuis l’itinéraire technique jusqu’à celle commerciale, donc c’est la mission de l’Agence de café-robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM).

Afreepress.info : En tant que président de l’ACRAM, qu’avez-vous fait à la tête de cette organisation depuis que vous y êtes ?

Enselme Gouthon : Nous avons commencé depuis quelques années déjà à organiser le secteur. L’ACRAM fait beaucoup de choses à travers la recherche, et la recherche est un élément clé de la relance de la filière café et l’ACRAM a le mérite avec ses partenaires telles que l’Organisation Internationale du Café(OIC) à faire en sorte de mieux canaliser les énergies pour relancer cette filière.

Afreepress.info : L’ACRAM vise-t-elle à faire des pays producteurs de café-robusta, des pays transformateurs de ce café ?

Enselme Gouthon : Oui, puisque ça fait partie de la mission de l’ACRAM de mieux organiser la filière et à passer à l’étape de la transformation plus avancée. La preuve aujourd’hui, un producteur togolais qui n’est même pas un transformateur vient d’enlever un prix et c’est le prix du café torréfié. Ce n’est pas l’étape de la production, c’est l’étape de la transformation. Aujourd’hui encore et c’est important de le faire savoir, l’Etat a permis la mise en place du Conseil interprofessionnel du café cacao et cet organe regroupe tous les acteurs du secteur privé et permet justement d’évoluer dans le processus que l’Etat a mis en place pour organiser la filière.

Aujourd’hui, les sociétés privées commencent à se l’approprier et c’est déjà une mission importante de l’ACRAM de permettre à toutes ces organisations qui se créent de plus en plus, de pouvoir avoir les moyens suffisants pour atteindre leur objectifs.

Afreepress.info : Quelle sera la suite de cette rencontre de Lomé ?

Enselme Gouthon : A la fin de la rencontre, il y a une rencontre qui est prévue avec les médias parce que les chercheurs vont se regrouper pour communiquer toutes les informations.

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