L’année académique 2015-2016 a officiellement démarré le 12 octobre dernier dans les deux (2) Universités publiques du Togo que sont celle de Lomé (UL) et de Kara (UK). Selon les informations, plus de 50.000 étudiants sont enregistrés dans ces deux (2) établissements publics d’enseignement soumis au système Licence-Master et Doctorat (LMD).
Reçu ce mercredi sur la radio Victoire FM, le Délégué général de l’Université de Lomé, Gerry Adoh a touché du doigt un problème crucial auquel font face ces dernières années les étudiants togolais : le taux de réussite très faible dans les facultés.
« Quand on prend ce qui se passe dans la plupart des facultés de l’UL, à l’affichage des notes, c’est un constat qui est fait, les notes ont été toujours faibles », a-t-il lancé.
Selon lui, cette situation dépend de certains enseignants conservateurs qui ne sont pas prêts à changer les pratiques, à côté d’autres qui sont dans la dynamique des réformes et qui veulent faire évoluer les choses.
«Avec le système LMD, l’étudiant, avant de sortir d’un cycle, doit valider toutes les unités d’enseignement avec au moins 10 sur 20. Mais en donnant des 2 et des 3 aux étudiants, on condamne l’étudiant à rester dans ce statut pendant longtemps », a déploré le Délégué général.
A la Faculté de droit par exemple, a-t-il poursuivi, les professeurs qui interviennent dans les unités d’enseignement fondamentales proposent aux étudiants deux (2) évaluations autonomes. Cette reforme permet à l’étudiant de valider l’unité d’enseignement quand il a la moyenne dans l’une des deux (2) évaluations.
Selon les informations, même les nombreuses doléances posées ne sont pas de nature à faire changer les enseignants conservateurs.
Cette situation se double du retard qu’accuse le retrait des relevés de notes. En la matière, la Faculté des lettres et sciences humaines (FLESH) vient en tête de pelletons.