D’ici deux à trois ans, le quinoa sera introduit dans les champs au Togo. C’est ce qu’a annoncé jeudi le ministre togolais de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique, Ouro-Koura Agadazi à l’ouverture d’une session de sensibilisation, de communication et de dégustation de cette céréale à Lomé.
Les acteurs de 6 pays ouest-africains impliqués dans l’exécution du projet « Assistance technique pour le renforcement du système alimentaire du Quinoa » participent depuis jeudi à Lomé à une rencontre de restitution des résultats de recherche d’adaptabilité faites au Togo par l’Institut Togo de Recherche Agronomique (ITRA).
Le projet financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vise la promotion et l’utilisation du quinoa comme denrée alimentaire pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition en Afrique. En effet, le quinoa qui est une plante qui s'adapte dans plusieurs zones agro-écologiques du monde contient plus de protéines que les autres céréales et les particulièrement facile à digérer.
« La culture de cette plante offre des perspectives pour la diversification de la production agricole et l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages dans de nombreuses zones à faible potentiel agricole», a indiqué Antonio Isaac Monteiro, Représentant de la FAO au Togo.
Pour M. Monteiro, l’objectif poursuivi au Togo à travers ce projet est de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population. Ainsi après la recherche sur l’adaptabilité aux conditions de sol et du climat dans trois sites, le renforcement des capacités techniques des cadres et la communication sont nécessaire pour faire découvrir le quinoa aux acteurs du monde rural.
Ouro-Koura Agadazi, le ministre de l’agriculture a affirmé que le Togo a obtenu 500 g pour la phase expérimentale. Pour lui, le Togo ayant réalisé le défi de la sécurité alimentaire, le nouveau défi ne concerne que la qualité des aliments, d’où la nécessité d’introduire le quinoa.
« Il n’y a plus de doute qu’en divers coins du territoire, il n’y a plus de faim mais le défi actuel concerne la nutrition qui implique la qualité. C’est dans ce sens que le Togo a saisi la FAO pour l’introduction du quinoa », a déclaré le ministre.... suite de l'article sur Autre presse