Décidément, le CST n’est pas au bout de ses peines suite à un supposé rapport rendu public la semaine dernière et qu’auraient signé les leaders de ses structures membres. Une signature que ces derniers, du moins certains, depuis le début de cette semaine avouent n’avoir jamais apposé ou encore n’avoir aucune idée précise sur le contenu. Comment peut-on alors être co-auteur d’un document qu’on n’a ni lu ni signé ? Peut-être que ce n’est qu’au CST que l’on pouvait voir ces âneries. Alors que l’on pouvait s’attendre dès lors à un arrêt de l’hémorragie après la sortie médiatique hier en début de journée du Coordonnateur du CST, Zeus Ajavon, chez nos cofrères de Victoire fm, c’est carrément à un rajout d’hémorragie qu’on assiste.Ainsi, à la suite de Gabriel Agbéyomé Kodjo, président de OBUTS et du professeur Aimé Tchaboré Gogué, président de l’ADDI, c’est le tour du président de l’ATDH, Etsri Hihédéva Clumson-Eklu de manifester et dans des mots encore plus durs que les premiers, sa désapprobation quand à la façon dont leurs noms ont été alignés sous le document sans leur consentement.Comme pour répondre à Zeus Ajavon, qui se veut le 2ème vice-président même de sa strcture (ATDH), qui claironnait déjà dans la matinée de mercredi que tous les leaders des structures membres du CST ont été informés durant plusieurs réunions de l’initiative d’une enquête et d’un rapport, M. Clumson-Eklu, dans une lettre écrite depuis le 18 novembre dernier et adressée au Coordonnateur du CST, révèle « qu’en aucun moment je ne fus informé de la mise en place d’un comité préparatoire d’enquête du CST sur les incendies des marchés de Kara et de Lomé. J’ignore tout de ce rapport, jusqu’à sa publication, et je dénonce cette manière cavalière de conduire la destinée de notre mouvement citoyen dont la mission est de promouvoir le respect des droits de l’homme au Togo, et d’assurer le plein épanouissement du peuple togolais ». Entre Zeus Ajavon, et ses dénonciateurs, Gabriel Agbéyomé Kodjo, professeur Aimé Tchaboré Gogué et enfin Etsri Hihédéva Clumson-Eklu, qui dit finalement la vérité ?L’amertume de ce dernier réside encore plus dans le fait que Zeus Ajavon n’a visiblement rien fait pour donner corps aux appels à une correction de tir, formulés unanimement, le 16 novembre dernier, par les membres qui ont fustigé au passage la procédure. « Je suis au regret de constater que votre incapacité à mettre un terme au conflit larvé qui oppose certains leaders de notre Collectif, et votre indifférence face aux dérives constantes et répétées de Mr Frédéric Abass Kaboua contre certains leaders du CST notamment contre le Président National de OBUTS, entité fondatrice du CST empoisonnent et continuent de diviser le CST, compromettant ainsi notre engagement de nous sacrifier pour la libération de notre pays. Il est temps que nous nous ressaisissions », pouvait-on lire à travers le courrier. Et pour conclure, le président de l’ATDH affirme ne pas s’entendre à « s’associer à la signature de ce rapport, car il y a déficit de cohésion et de solidarité. Quand bien même j’adhère entièrement à la lutte que notre mouvement mène pour que les droits de l’homme soient vainqueurs sur la terre de nos Aïeux ».C’est une nouvelle dénonciation qui décrédibilise un peu plus ce rapport qui devrait en principe être un élément d’une grande importance, s’il est fait dans les règles de l’art, et forcer la main à la justice à étendre un peu plus le champ de ses instructions.C’est en tout cas, une crise qui met à nu la situation chaotique au sein du CST et les risques d’une décapitation qui planent sur ce regroupement sur lequel les Togolais ont tant fondé leurs espoirs pour les sauver de la misère et de la pauvreté.