Le Mouvement Martin Luther King- La Voix des sans voix (MMLK) a prévu manifester devant le ministère de la Santé pour contre la dégradation des soins de santé au Togo et l’abandon des structures sanitaires par les dirigeants qui préfèrent aller se soigner à l’extérieur du pays au frais du contribuable.
Mais ce matin, la poignée de manifestants du MMLK qui a fait le déplacement avait en face d’elle une meute de forces de sécurité armée jusqu’aux dents prêts à en découdre comme des chiens affamés.
Ces gendarmes qui en réalité doivent être des hommes de la loi mais qui ne comprennent rien de la loi préférant toujours user de la force brute, ont estimé que la manifestation a été interdite. Par qui ? Par leur hiérarchie, a rétorqué le commandant de l’opération. Or selon la loi sur la manifestation publique, il revient à la municipalité d’interdire une telle manifestation et ce 72h avant le début de la manifestation.
Selon, le Président du MMLK, ils n’ont reçu aucune notification d’interdiction de la manifestation.
Alors qu’ils essayaient de convaincre les forces de l’ordre, celles-ci, ne voulant rien comprendre, ont prié les manifestants de sortir de l’enceinte du ministère faute de quoi ils useront de leur gaz lacrymogène.
Ne voulant pas en découdre avec ces dernières, le pasteur Edoh Komi, le président du MMLK après avoir délivré son message a demandé à l’assistance de se disperser.
Notons qu’une fillette âgée d’à peine dont une des jambes avaient été amputée par erreur médicale a aussi pris part à la manifestation.