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Quand le président de la Cour Suprême déverse sa bile sur les magistrats indélicats Et si Gamato Akakpovi prenait en main le dossier de feu lieutenant Amouzou?
Publié le dimanche 1 novembre 2015  |  UNIR


© aLome.com par Parfait
Le juge Gamato Akakpovi, Président de la Cour Suprême (D) et le Ministre de la Justice Koffi Esaw.


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Le président de la cour Suprême vient de faire une œuvre utile à la nation. C'est de dire tout haut ce que les gens pensent tout bas.

En effet Vendredi, le 23 octobre 2015, lors de la cérémonie d'installation des neuf membres de la cinquième mandature du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), le président de la Cour Suprême et président du CMS, Gamato Akakpovi, n'a pas été tendre envers ses collègues magistrats. Il reconnait qu'il y a des juges " véreux " qui ne respectent pas le code d'éthique de la magistrature et préfèrent ramer à contre-courant.


" Je saisis une fois encore cette opportunité pour rappeler tous les magistrats qui ont choisi de ramer à contre-courant en foulant aux pieds l'éthique professionnelle, banalisant ainsi le mauvais comportement à savoir la corruption, le harcèlement des justiciables, l'encouragement du phénomène de démarcheur, la mauvaise gestion des dossiers en matière de multiples renvois injustifiés et de prorogation injustifiée des délibérés et des inconduites notoires en ville, des relations amoureuses avec des femmes dont on a en charge des dossiers de divorce, à se conformer aux règles qui régissent la profession", a déclaré le magistrat très sérieux et honnête depuis qu'il a commencé son travail.

La nomination de ce magistrat à la Cour suprême a étonné plus d'un. Pour qui connait le juge Gamato qui a refusé de se compromettre dans des dérives, l'on peut se demander pourquoi lui à la Cour Suprême. Evidemment le président Faure Gnassingbé, soucieux d'éradiquer les travers de certains magistrats, a préféré un homme intègre à la tête de la Cour Suprême, dernier recours pour un justiciable.


Le président de la Cour Suprême et président du Conseil supérieur de la Magistrature a saisi cette occasion pour crier haro sur les magistrats véreux et sans scrupule.


Le juge est le dernier recours d'un citoyen lorsqu'il est brimé par un puissant. Au Togo certains magistrats préfèrent faire des affaires en brimant l'innocent, l'essentiel pour eux étant de se faire de l'argent. Malgré les efforts du gouvernement qui a amélioré tant soit peu leurs conditions de travail, certains magistrats font la course au trésor en lieu et place de dire le droit et protéger le faible. Là où certains magistrats sont dangereux, c'est beaucoup plus dans le foncier. Certains juges sont capables de s'acoquiner avec des truands pour arracher les maisons ou les terrains à des citoyens honnêtes pour les revendre sans scrupule. L'exemple des biens du feu lieutenant Amouzou est révélateur. En effet, les deux maisons du lieutenant Amouzou ont été spoliées par des magistrats, des notaires, des huissiers et des avocats.

Les héritiers qui se sont confiés à la justice dans le but de récupérer leurs biens, ont été floués car les juges en charge du dossier ont refusé de dire le droit. La maison à deux étages bâtie sur un lot et demi à côté de l'immeuble AUBA, a été vendue à 13 millions de FCFA au sieur Loccoh Donou avec la complicité d'un magistrat, d'un huissier de justice et d'un notaire. Malgré l'arrêt de la justice ordonnant la cessation de la construction de l'immeuble EDA OBA sous peine de payer 500.000 FCFA par jour, le puissant Loccoh Donou a poursuivi les travaux sans être inquiété. Un autre immeuble à étage appartenant au même officier défunt et construit sur deux lots à côté de Lomégan, a été également bradé par les mêmes hommes de droit à 15 millions de FCFA à un Burkinabé, le sieur Kaboré John.


Et lorsque les héritiers se sont soulevés et ont saisi la justice pour réoccuper leur immeuble, un juge se basant sur un jugement imaginaire (ni les héritiers ni leurs avocats n'ont assisté à aucun jugement), décide d'expulser les résidents. C'est la gendarmerie qui est intervenue avec un déploiement impressionnant pour récupérer la maison et la remettre au Burkinabé. Le comble, lorsque cette opération se déroulait, Kaboré était à Paris pour des soins et son avocat Me Komlan était en déplacement. Qui a donné l'ordre d'évacuer les ayants droit ? Nul ne sait.

Le président de la Cour Suprême et du Conseil Supérieur de la Magistrature doit voler au secours de la famille Amouzou qui ne sait plus à quel saint se vouer. C'est bien de dénoncer mais le président de la Cour Suprême et du CSM doit passer aux actes en sanctionnant ou en radiant du corps de la magistrature ces juges véreux qui ternissent l'image de la justice Togolaise.

Aliziou Dominique

... suite de l'article sur Autre presse


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