Les travailleurs de l’Agence pour la Sécurité Aérienne en Afrique et à Madagascar(ASECNA) sont fiers du basculement de la sectorisation de la FIR Accra. Plus d’un trimestre après que ce basculement a été fait, ces travailleurs se sont retrouvés vendredi en assemblée générale pour remercier les autorités nationales de les avoir aidés à amorcer cette sectorisation.
Mise en branle le 25 juin dernier, la sectorisation de la FIR Accra a déjà permis à l’ASECNA d’avoir en charge la gestion du centre de contrôle régional de Lomé, un espace aérien qui est au dessus du Togo et du Bénin. Par conséquent, l’Agence se félicite sous prétexte d’avoir eu son autonomie en termes de ressources humaines et de la pérennisation de ses emplois.
« Nous avons désormais une certaine autonomie d’abord en ressources humaines qui nous a permis d’avoir recruté beaucoup de jeunes togolais et béninois et nous avons aussi sauvegardé la pérennité de notre emploi », s’est réjouit Emmanuel Amou-Tellé, Représentant des travailleurs de l’ASECNA.
Ces différents changements intervenus dans un trimestre dans le quotidien des travailleurs de l’ASECNA, à en croire les uns et les autres sont à mettre à l’actif du président de la République du Togo.
« Si le Chef de l’Etat n’avait pas pris cette décision historique, vous viendriez ici pour enregistrer les lamentations, la révolte et la décision totale. Comme Dieu a fait que c’est le contraire nous sommes en joie et c’est le lieu pour nous de remercier le Chef de l’Etat pour cela », a ajouté M. Amou-Tellé.
Pour le ministre des Transports et des Travaux Publics Ninsao Gnofam invité à cette assemblée générale, cette sectorisation est comparable à la souveraineté internationale accédée par le Togo en 1960. Et tout comme ce fut le cas pour cette indépendance, la sectorisation reste un défi pour les travailleurs de l’Agence, des défis qu’ils doivent relever pour se montrer à la hauteur de la tâche.... suite de l'article sur Autre presse