Présidentielle de 2015 au Togo/ Jean Yaovi Dégli : « S’il devrait y avoir un candidat unique, il faut que l’opposition s’entende pour que ce candidat unique là soit un candidat de transition »

Politique

Publié le vendredi 22 novembre 2013 | Telegramme228

© Autre presse
Jean Yaovi Degli, Président du bureau provisoire de l`association "BATIR LE TOGO"

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Togo - Depuis mardi dernier, l’avocat togolais Me Jean Yaovi Dégli a implanté au Togo, la branche de son association, « Bâtir le Togo », qui jusqu’alors opérait dans les pays européens. Cette cérémonie de lancement des activités de cette association au Togo, a été l’occasion pour le président du FRONTSAGE, de donner son appréciation sur la question de candidature unique de l’opposition à la présidentielle de 2015 ; une question qui taraude les esprits ces derniers temps.

« S’il devrait y avoir un candidat unique, il faut que l’opposition s’entende pour que ce candidat unique là soit un candidat de transition », a conseillé Me Dégli. Faisant le point de la situation qui prévaut actuellement à quinze mois du scrutin, où, déjà deux noms se bousculent pour se réclamer la légitimité d’être candidat unique de l’opposition togolaise, le président provisoire de « Bâtir le Togo », constate que « lorsque vous avez mille personnes et tous disent qu’ils sont candidats uniques, vous n’avez pas de candidat unique. Malheureusement dans notre opposition, tous ceux qui sont présidentiables sont des candidats uniques ».

A cette allure, il se demande, « parmi eux, parmi nos opposants d’aujourd’hui, nos potentiels candidats, qui va être le candidat unique » ? Bien qu’il avoue que la question de la candidature unique de lopposition n’est pas ce qui l’intéresse, il avertit celui qui sera finalement désigné, au cas où l’opposition se transcendait à parler d’une voix, que celui-vi ne pense pas « qu’on l’a désigné parce qu’il est le plus beau de tous, qu’il est le meilleur de tous ».

De même, l’opposition, de l’avis de Me Dégli doit s’accorder à ce que, le candiat unique, au cas où il venait à être élu ne fasse « qu’un seul mandat, qui permettra de mettre en place les bases fondamentales de la démocratie et de l’Etat de droit au Togo ».

A titre de rappel, depuis l’avènement de la démocratie et des élections plurielles, l’opposition s’est toujours confronté à cette question de candidature unique mais seulement que les efforts ont été parfois sabotés par les égos des leaders de partis politiques, les uns se croyant plus présidentiables que les autres. Les cas des présidentielles de 1993, 1998, 2003, 2005 et 2010 sont bien illustratifs.

F.S

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