Togo - Parmi ses rendez-vous de ce mois de novembre avec la justice togolaise, comme nous l’annoncions le mois dernier, il y avait ce recours devant la Chambre judiciaire de la Cour Suprême, pour statuer sur le statut de témoin ou non de l’ancien ministre togolais de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales.
Hier jeudi, cette Chambre que dirige le juge Abdoulaye Yaya a tranché de façon catégorique.
Elle a décidé de ne pas accéder à la demande des avocats de ce dernier de le voir bénéficier d’un statut de témoin dans cette affaire d’escroquerie internationale. C’est en tout cas une demande fondée sur le fait que par le passé et dans ce même dossier, Pascal Bodjona avait été entendu en qualité de témoin avant de se voir inculpé pour une présumée participation à cette escroquerie. A la suite de ce rejet de leur recours, la réaction des avocats de ce dernier ne s’est pas fait attendre. Ils trouvent que ce jugement a été rendu « sans motif juridique valable ».
Les autres personnes également inculpées dans cette affaire sont, le Directeur général de OPS Sécurité, Sow Bertin Agba, qui, bénéficiant d’une mise en liberté provisoire a fui le Togo, et l’ancien responsable du groupe Elf, le Français, Loïk Le Floch Prigent, également détenu un moment au Togo, puis mis en liberté provisoire et qui a rejoint son pays d’origine.
A titre de rappel, la principale victime de cette affaire est l’Emirati Abass Al Youssef.