Message de Madame le ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, à l’occasion de la célébration de la Journée africaine de la jeunesse le 1er novembre 2015

Économie

Publié le lundi 2 novembre 2015 | Ministère du Développement à la Base

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Victoire Dogbé-Tomegah, la ministre du Développement à la Base

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Édition de 20h du JT du vendredi 28 août 2015

- 31/8/2015

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Relance économique 2014-2015

Thème : année africaine des droits de l’homme en vue de la réalisation de l’Agenda 2063 – l’Afrique que nous voulons

"Ce 1er novembre 2015, notre continent célèbre la 10ème journée africaine de la jeunesse autour du thème « année africaine des droits de l’homme en vue de la réalisation de l’Agenda 2063 – l’Afrique que nous voulons ». A l’occasion de cette commémoration, je tiens à adresser la reconnaissance du gouvernement togolais à l’ensemble de la jeunesse africaine et celle du Togo en particulier, pour sa précieuse contribution à l’émergence de notre continent. En effet, les jeunes sont la clé de la renaissance africaine que nous appelons de tous nos vœux. Ils sont et resteront les acteurs de la transformation sociale et du développement de notre continent dans tous les domaines, y compris la promotion des droits de l’homme.

Plus que jamais, il est aujourd’hui temps de créer un environnement favorable permettant aux jeunes de prospérer, d’exercer leurs droits, de retrouver de l’espoir et le sentiment d’appartenir à une communauté et de jouer leur rôle d’acteurs sociaux responsables. Cette célébration, qui intervient à un moment où notre continent doit faire face à de nombreux défis, revêt une importance particulière. Elle doit résonner comme un rappel de notre responsabilité collective qui est celle d’investir dans le potentiel de la jeunesse africaine afin qu’elle puisse contribuer à la construction d’une Afrique prospère. La Commission de l’Union Africaine nous invite cette année à célébrer la journée de la jeunesse autour du thème des droits de l’homme tout en mettant un accent particulier sur les jeunes femmes.

Ce thème s’inscrit parfaitement dans la politique de jeunesse du Togo dont l’un des objectifs est d’offrir aux jeunes, sans distinction de sexe, les mêmes chances et expériences leur permettant de développer les connaissances, les compétences et le savoir-faire nécessaires dans tous les domaines de la société. Il nous invite non seulement à assurer aux jeunes la pleine jouissance de leurs droits mais aussi à encourager leur engagement pour la défense de ces droits. C’est donc l’occasion de réfléchir avec tous les acteurs afin de trouver les moyens pertinents de promotion, de participation et d’implication des jeunes, notamment des jeunes filles dans les questions liées à la démocratie, à la bonne gouvernance, aux droits de l’homme et à la liberté d’expression. En effet, ces dernières sont de plus en plus confrontées aux réalités de l’exclusion sociale, leurs droits fondamentaux étant bafoués. Cette vulnérabilité est accentuée par le contexte actuel de chômage qui les expose à différentes formes d’exploitation et d’abus, et amplifie la marginalisation dont elles sont victimes dans nos sociétés.

Afin de capitaliser sur le potentiel que les jeunes constituent, et plus particulièrement les jeunes filles, il est indispensable d’adopter des mesures afin de garantir la jouissance pleine et entière de leurs droits dans nos communautés. Je voudrais lancer un appel á tous les acteurs de la société à travailler avec le gouvernement pour garantir et protéger les droits de tous les jeunes – hommes et femmes – dans notre pays. Il s’agit également de rappeler à tous les jeunes togolais, que leur engagement et leur participation active dans la promotion des droits de l’homme leur garantit la protection de leurs propres droits. C’est pourquoi, je les exhorte à s’investir dans la lutte contre la violation des droits de l’homme et à œuvrer au sein de leurs associations et réseaux pour participer de manière concrète à la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie au Togo. Ceci est possible si les jeunes inscrivent leurs actions dans une dynamique nouvelle et s’engagent à soutenir la mise en œuvre des politiques et stratégies qui promeuvent l’égalité des chances pour tous les citoyens.

De plus, chacun de nous doit travailler à éliminer et à prévenir les situations de précarité et d’instabilité qui compromettent gravement la promotion des droits de l’homme dans notre société. Le ministère chargé de la jeunesse, pour sa part continuera à œuvrer sans relâche pour assurer la mise en œuvre de la politique nationale de jeunesse dont certains de objectifs majeurs sont de : – assurer aux jeunes la pleine jouissance de leurs droits fondamentaux et le respect de leur dignité ; – promouvoir la participation active des jeunes dans le processus démocratique ; – promouvoir l’égalité des chances pour tous les jeunes en matière de participation dans tous les aspects de leur vie quotidienne ; – promouvoir l’éducation et l’action des jeunes dans les domaines de l’environnement et du développement durable ; – faciliter l’accès de tous les jeunes aux services sociaux de base et à l’information. Il n’est nul doute qu’une jeunesse informée et sensibilisée à la cause des droits de l’homme est gage d’une société plus sûre et prospère.

C’est pourquoi, je convie tous les acteurs à poursuivre et intensifier leurs actions de diffusion de l’information et d’éducation à l’endroit des jeunes afin de faire de ces derniers de valeureux défenseurs des droits de l’homme, de l’enracinement de la démocratie et de la consolidation de la paix dans notre pays. Nous voulons une Afrique qui émerge toute transformée et décomplexée, une Afrique digne emplie d’hommes et de femmes dont l’énergie, la motivation et l’idéalisme sont mis au service d’un développement durable et inclusif.

«La jeunesse, c’est l’âge où l’on a le plus de grandeur et de noblesse, l’âge des croyances et de la foi, qui seules engendrent les grandes choses. » – c est Alphonse Karr qui le dit. Et Johann Wolfgang Goethe de poursuivre « La jeunesse elle-même, pourvu qu’on lui fasse confiance, atteint, avant qu’on s’en soit aperçu, le niveau des hommes faits. » Je souhaite une bonne célébration à la jeunesse togolaise et à celle de l’Afrique toute entière". ... suite de l'article sur Autre presse

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