L’adoption du nouveau code pénal le lundi 2 novembre dernier, dont l’article 497 punit les journalistes d’une peine d’emprisonnement pour leurs écrits, suscite toujours des réactions.
Après les organisations de presse, c’est au tour des organisations de défense des droits de l’Homme de monter au créneau. C’est le cas de l’Ensemble pour les Droits humains (EDH) de Me Gil Bénoit Afangbédji.
A travers un communiqué publié mercredi, il a dénoncé un recul de la liberté de presse au Togo.
Pour Me Gil Bénoit Afangbédji, l’article de ce nouveau code pénal est une violation flagrante des principes élémentaires de la promotion et de la protection des droits de l’homme. Laquelle violation qui traduit un grand recul du Togo en ce qui concerne la liberté d’expression.