Les armes chimiques n’ont pas leur raison d’être au Togo. C’est pour confirmer cette position catégorique que le gouvernement togolais réuni hier en Conseil des ministres sous la présidence du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé a pris un décret dans ce sens.
Selon le communiqué du Conseil, il s’agit d’un décret qui porte « création, organisation et fonctionnement de l’Autorité nationale pour l’interdiction des armes chimiques au Togo (ANIAC) ».
En donnant corps aujourd’hui à cette autorité, il est à noter que « le gouvernement répond à l’une des exigences de la convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction », une convention qui a été signée en 1993 à Paris et ratifiée en 1997 par le Togo.
Selon l’esprit de cette convention, elle « vise à prohiber l’exploitation des progrès de la chimie à des fins contraire à l’intérêt de l’humanité et à promouvoir leur contribution au développement économique et sociale de tous les Etats-parties ».
Tout comme le décret qui institue la création de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes de petit calibre, ce nouveau décret qui vient mettre en place l’ANIAC sera d’un apport à la sauvegarde de la paix et de la sécurité dans le pays.