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Réformes constitutionnelles et institutionnelles et élections locales/Kofi Yamgnane : «Se battre pour cette cause, une fois de plus trahie par M. Fabre, est une obligation humaine pour tous les Togolais»
Publié le samedi 7 novembre 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Géante caravane du CAP 2015 et son candidat FABRE dans la préfecture du Golfe et à Lomé
Lomé, le 23 avril 2015. Imposant show électoral de Jean-Pierre FABRE et ses proches collaborateurs sur les principales rues de la préfecture du Golfe, avec comme point de chute le STADE OMNISPORTS de Lomé.


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Dans une interview accordée à nos confrères de Togobreakingnews le président de l’Association Sursaut Togo et ancien membre du gouvernement français, Kofi Yamgnane n’a rien perdu de sa verve qui a manqué aux Togolais durant la période électorale récemment connue. Critique, il l’a été aussi bien contre l’opposition togolaise que contre le pouvoir en place.


Evoquant dans un premier temps la présidentielle du 25 avril 2015 et la division qui s’est installée au sein de l’opposition à la suite de ce scrutin, l’ancien Maire de Saint-Coulitz en France, ne sait visiblement pas « comment faire pour amener ce cartel des oppositions à l’unité » ; à preuve dans ses précédentes tentatives, il s’est, selon ses dires, cassé les dents comme ses prédécesseurs.


«Comme disent les Français : « … on n’oblige pas à boire un âne qui n’a pas soif ! »... et l’opposition togolaise ressemble fort à un âne qui n’a pas soif. Le cartel des oppositions fait mal au cœur partout dans le monde : il se satisfait de « grappiller » ici et là les miettes des prébendes du pouvoir dont celui-ci parsème son chemin. Ses responsables constituent aujourd’hui une véritable « classe », classe dominante étroitement associée à l’exercice du pouvoir ou prospérant sous sa protection !


N’est-ce pas la raison pour laquelle elle est prise à partie par la masse, en particulier sa frange militante, et subit par conséquent les prémices de la vengeance en période de troubles... C’est le temps de la défiance, en attendant celui de la révolte... interne. Oui j’ai parfaitement identifié les raisons de ces divisions, mais pour y trouver un remède, encore faut-il que les protagonistes soient convaincus du diagnostic et soient prêts à en accepter la prescription ! Nous n’en sommes toujours pas là, après 25 ans de combat vain : nous en sommes même bien loin et plus le temps passe, et plus nous nous en éloignons ! », Ce sont là des mots du natif de Bassar.

Et quant à ce qui concerne, l’appel à rejoindre la mobilisation et à taire les divergences, lancé le 10 octobre dernier par Jean-Pierre Fabre, tout porte à croire que Kofi Yamgnane, son ancien camarade de lutte, surtout lors du processus électoral de 2010, n’y croit pas vraiment.


« J’ai entendu l’appel du « leader de l’opposition parlementaire », ainsi promu par le pouvoir en place. M. Fabre excelle dans ce genre d’exercice où il croit pouvoir cacher ses vraies intentions : « ...suivez tous mon panache clair : en dehors de moi, point de salut... ». C’est ce qu’il faut lire entre les lignes de tous ses appels. Son péché originel est d’avoir accepté de partir aux élections en reniant le combat pour les réformes indispensables à un scrutin juste et équilibré. C’est dans ce revirement de dernière minute qu’il a perdu toute crédibilité en capitulant ainsi en rase campagne exactement comme son mentor il y a 4 ans. Il peut toujours continuer à lancer ses appels, j’ai bien peur qu’il soit devenu inaudible... exactement comme son mentor », analyse le premier responsable de Sursaut Togo.


En fin pour ce qui concerne les réformes constitutionnelles et institutionnelles et aussi les élections locales, l’homme politique français d’origine togolaise qui a du mal à réussir une reconversion en politicien togolais, croit savoir que jamais, « Faure Gnassingbé ne fera de lui-même ces réformes. Il faut l’y contraindre ». Et ajoute-t-il, « se battre pour cette cause, une fois de plus trahie par M. Fabre, est une obligation humaine pour tous les Togolais et pour chaque Togolais. Ce que d’autres peuples ont fait, nous devons être capables de le faire aussi : nous battre et mourir, s’il le faut, pour que demain les Togolais vivent mieux ».


F.S
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