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30 ans d’injustice
Publié le samedi 7 novembre 2015  |  Republicoftogo


© Autre presse par DR
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Le corporatisme judiciaire en France est ainsi fait que lorsqu’il s’enfonce dans l’erreur il faut une trentaine d’années pour que la vérité se rétablisse. L’affaire de la Fondation Vasarely en est une nouvelle illustration.

Cette célèbre fondation créée par le maître de l’OP art en 1971 était administrée par l’université aixoise depuis 1981 et, grâce à l’action du doyen Debbasch*, avait retrouvé une gestion bénévole et équilibrée.

Mais c’était sans compter sur les convoitises des héritiers Vasarely qui souhaitaient récupérer les nombreuses toiles données par l’artiste aux deux musées d’Aix en Provence et de Gordes propriétés de la Fondation. Une puissante campagne médiatique de diffamation est alors conduite contre Charles Debbasch accusé de tous les maux bien que les plaintes qu’il a déposées ont révélé les délits commis par les Vasarely.

Le procureur de la république d’Aix en Provence conclut avec clarté son rapport en date du 4 mai 1993 qui synthétise les investigations menées dans le cadre des plaintes déposées par Charles Debbasch : « Globalement, il ressort de ces diverses auditions, particulièrement détaillées, assorties de la production de nombreuses pièces, qu’à la suite du décès de Mme Claire Vasarely et après une période conflictuelle entre eux, les deux fils de Monsieur Victor Vasarely et leurs épouses ont, de connivence, engagé une entreprise de réduction de l’actif successoral orchestrée par Mme Michèle Vasarely et caractérisée par des vols de tableaux ou d’œuvres artistiques nécessitant parfois l’intervention de déménageurs pour puiser dans les réserves d’Annat-sur-Marne, des falsifications des fichiers de l’artiste et de ses listes d’inventaires, le vol de six lingots d’or et de 900.000 francs en bons de caisse, l’extorsion de signatures quand Monsieur Victor Vasarely signait machinalement son courrier, le recours à un expert complaisant pour évaluer à la baisse l’actif de la succession, le remplacement du comptable de Monsieur Victor Vasarely par celui de Mme Michèle Vasarely et le retrait sans restitution d’œuvres inaliénables déposées dans les musées consacrés au peintre, Mme Michèle Vasarelyayant même, selon un témoin, préparé un brouillon de testament pour le faire retranscrire par Monsieur Victor VASARELY dont tous les faits et gestes étaient contrôlés, les fréquentations sélectionnées et les communications téléphoniques détournées par renvoi sur le domicile personnel de Mme Michèle Vasarely, auteur d’une entreprise d’isolement de l’artiste'.

Cependant les évidences pèsent peu face aux réseaux mafieux.

Une réunion est convoquée en décembre 1993 à Matignon par le conseiller justice d’Edouard Balladur à laquelle participent de hauts magistrats appartenant à l’extrême droite judicaire – qui occupent encore aujourd’hui de hautes fonctions – au cours de laquelle des instructions de charger le doyen Debbasch sont données.

Grâce à de fausses plaintes et à l’aide de conseils d’administration truqués les heritiers Vasarely reprennent le contrôle de la Fondation tandis que Pierre Vasarely, le petit fils de l’artiste, alors allié à la bru de l’artiste Michèle Taburno, organise le déménagement des milliers de toiles de l’artiste. La justice aixoise se fait alors aveugle et condamne avec obstination le doyen Debbasch (la condamnation a été cassée à deux reprises) d’une peine aujourd’hui effacée.

Et puisqu’il faut donner une couverture juridique au vol des toiles, la famille Vasarely organise un faux arbitrage à la Tapie: la totalité des œuvres appartenant à la Fondation est ainsi « restituée » aux héritiers qui se déchirent alors pour le partage, Michèle Taburno se faisant prendre à Chicago une nuit en train d’organiser un casse pour récupérer des toiles confiées à un marchand d’art.
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