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ADDI relève les manquements dans le nouveau Code pénal
Publié le lundi 9 novembre 2015  |  Icilome


© aLome.com par Parfait
Séance de questions orales autour du drame de WACEM, à Tabligbo
Lomé, le 22 octobre 2015. Parlement. Les ministres Bawara et Bidamon, épaulés par leur collègue Pius Agbetomey ont répondu à la question suivante de Jean Kissi : «Dans quelles conditions le drame de WACEM s’est-il produit, les mesures d’aide aux victimes, des éclaircissements sur le type de contrats liant l’Etat togolais et les industries minières… ».


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Le président de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (Addi) est revenu sur le nouveau Code pénal adopté par les députés du pouvoir la semaine dernière. Il a critiqué certaines dispositions qu’il trouvé inappropriées.

Aimé Gogué s’est dit d’abord choqué par certains articles de ce nouveau code, en l’occurrence les 497, 491 et 490.

« Quand on a soumis les articles. On s’est demandé pourquoi ce recul dans la liberté de presse au Togo. Les députés de l’opposition n’étaient pas d’accord mais étant minoritaires, les articles ont été adoptés », a-t-il indiqué.

Il a affirmé que le code pénal traduit la volonté du gouvernement d’être répressif, alors que la répression ne résout rien. Comme autres moyens de résolutions, il a cité les formations, renforcement de capacité.

Par ailleurs, il a souligné que son parti a relevé l’imprescriptibilité des crimes de torture, bien qu’il ait reconnu la pénalisation des crimes de torture dans le nouveau code.

«Chez nous à l’Addi, nous aurions voulu que ça soit imprescriptible. C’est-à-ue dire vous commettez un crime de torture, il faut que la victime soit en mesure de vous poursuivre quelque soit le nombre d’années qui passent », a-t-il expliqué.

Outre ces manquements, il a énuméré certaines propositions faites par son parti qui ont été rejetées. Il s’agit de la sanction des militaires FAT qui s’impliquent dans les activités politiques.

Il a exhorté le gouvernement à prendre la mesure de la situation pour un apaisement social.
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