Tout ce qu’il faut retenir de l’échec du congrès statutaire de la FTF

Sport

Publié le lundi 9 novembre 2015 | Togo breaking news

© aLome.com par Parfait
Siège de la FTF, Fédération togolaise de football.
Lomé, le 26 juin 2015. Jour ordinaire au siège de la Fédération togolaise de football, à Kégué.

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Sans surprise, le congrès extraordinaire de la Fédération togolaise de football (FTF) sensé doter l’organisation de nouveaux statuts devant mettre fin à une décennie de crise s’est soldé par un échec. Les congressistes qui avaient promis l’enfer au Comité de normalisation ont mis la menace à exécution.

Alors que tout a bien démarré avec une cérémonie d’ouverture sobre en présence des représentants de la FIFA et de la CAF ainsi que du ministère des sports, les choses tourneront court quelques minutes après le début des travaux.

Même si pour plusieurs observateurs du football togolais, les textes proposés ne sont pas si mauvais que l’on ne le pense et s’aligne derrière les statuts de la FIFA, les présidents des clubs et des ligues n’ont pas voulu l’entendre de cette oreille. Leur logique est simple, tout ce qui est proposé par le Comité de normalisation ne devrait pas passer. Même si c’est pour le bien du football togolais.

Pendant que l’examen des articles continuait, ceux-ci ont demandé une pause pour repeaufiner leur plan réfléchi quelques jours plutôt à Eda Oba lors du report du Congrès.

A la reprise des travaux qui ont commencé à achopper sur l’article 9 des statuts, les présidents de clubs et de ligues, qui se font appeler depuis quelques temps « les vrais acteurs » ont décidé ne pas perdre les quelques privilèges qu’ils ont avec 14 ligues existantes qui devront devenir 6 avec les nouveaux statuts.

Pour les acteurs du football togolais, cette disposition suppose qu’il faut redresser les ligues avant les élections du Comité exécutif de la FTF et ils ne l’entendent pas de cette oreille. La suite a été ce qu’ils avaient déjà prévu. Rejeter les textes pour demander l’organisation des élections au plus tard le 31 décembre.

C’est alors que les travaux se sont achevés en queue de poisson ; ce qui consacre un échec et une prolongation de la crise qui secoue la fédération depuis 2006.

Désormais, tous les acteurs ont les yeux tournés vers la FIFA qui devra donner la conduite à tenir. Pour avoir une décision de la FIFA concernant le football togolais, il faut attendre le mois de décembre au cours duquel se tiendra une nouvelle réunion du Comité exécutif.

Déjà, plusieurs observateurs parlent d’une politisation de la crise du football togolais où ceux qui se disent acteurs s’opposent à tout pour une raison qui n’a rien à voir avec le football mais essentiellement politique.

D’autres encore avancent que les consignes de rejet ou plutôt de blocage de la normalisation ont été données depuis longtemps à ces acteurs qui n’ont fait que s’exécuter ce samedi. Par qui et pour quelle raison ? La question reste posée…
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