Déclaration N°25/2015 de PAX AFRICANA : Mondial U17 2015/Le Nigeria et le Mali dans la peau de l’Afrique qui gagne

Diplomatie

Publié le lundi 9 novembre 2015 | PAX AFRICANA

© aLome.com par Parfait
Edem Kodjo présente au grand public la réédition de son célèbre ouvrage «…Et demain l’Afrique».
Lomé, le 30 mars, EDA OBA HOTEL, Salle Orange. Publié en 1985 aux Editions Stock (filiale de Hachette, Paris, France) par Edem Kodjo, «…Et demain l’Afrique», essai de 421 pages, fresque littéraire évoquant la mue incontournable sous diverses coutures que doit connaître le continent noir pour son nécessaire développement, vient d’être réédité par «NEI CEDA Editions» (Côte d’Ivoire).

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- 31/8/2015

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Diplomatie 2014-2015

Après le Mondial de football des moins de 17 ans de 1993, deux équipes africaines, en l’occurrence le Nigeria (les Golden Eaglets) et le Mali (les Aiglonnets), ont disputé à nouveau, au Chili, la finale de la Coupe du monde 2015 de la même catégorie.

Ce fut la deuxième fois que deux équipes d’une même Confédération engagées dans le Mondial U17 ont disputé la finale. En 1993, le Nigeria avait déjà chauffé à blanc la fierté africaine, en dominant le Ghana dans l’ultime match de cette compétition sur le score de 2-1. Chose rare en phase finale d’un Mondial, les cadets nigérians ont eu à éliminer à l’étape des quarts de finale de cette Coupe du monde 2015 le Brésil sur le score de 3-0 ! Les Nigérians ont en outre ravi les titres de «Meilleur buteur» et de «Meilleur joueur» de ce tournoi.

Ce parcours magnifique de ces deux équipes dans ce Mondial des jeunes est un signe patent de l’abondance de talents sportifs précoces en Afrique. Ces prestations mémorables de ces équipes africaines témoignent en outre d’une constance dans le travail professionnel des sélections du Nigeria et du Mali dans cette catégorie au moins, sélections qui sont respectivement Championne du monde en titre et détentrice de la CAN cadette (Coupe d’Afrique des Nations). Des efforts rares sur le continent africain méritant d’être salués.

Autant de preuves palpables qui démontrent que le savoir-faire africain, quels que soient sa nationalité et son domaine d’action, placé dans des conditions idoines, est à même d’émerveiller le reste du monde.

Les prouesses sportives de ces jeunes nigérians et maliens doivent interpeller la conscience des dirigeants sportifs africains qui se rendent habituellement coupables de diverses formes d’impérities: des inconduites professionnelles qui empêchent les jeunes talents sportifs africains de continuer à donner des rendements appréciables dès qu’ils rentrent dans la catégorie des Seniors, et qui justifient en grande partie l’échec du continent dans les compétitions de haut niveau.

A titre d’exemple, depuis la création de la Coupe du monde Senior de football, l’Afrique, en dépit de sa pléthore de talents et de virtuoses, et de ses habituels parcours excellents chez les Cadets et les Juniors, n’a toujours pas encore disputé la moindre demi-finale de cette compétition.

Les ressources humaines existent. Il s’agit de savoir, d’apprendre à les manager pour produire des résultats sportifs probants. Une nouvelle donne qui nécessite que le continent noir rompe avec le cycle des guéguerres stériles doublées d’une corruption atypique généralisée au sein de ses Fédérations.

Le football moderne a quitté depuis plusieurs décennies l’étape de la distraction et s’est mué en une véritable industrie mondiale capable de générer durablement d’importantes mannes financières à toute une chaîne d’acteurs. L’Afrique n’a pas le droit de rester en marge de ces mutations sportives planétaires à cause de l’incurie de certains de ses fils et filles.

Fait à Lomé, le 09 novembre 2015

Ayant pour initiateur Edem K. KODJO (ancien Secrétaire général de l’OUA -devenue Union Africaine-, ancien Premier Ministre du Togo, Membre fondateur de la CEDEAO, Membre du Groupe des Sages de l’UA), «PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent. Elle a été portée sur les fonts baptismaux en juillet 2010 à Lomé (Togo) et est présidée par M. KODJO.

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