Violentes manifestations de Mango/André Johnson soupçonne «des mains noires derrière ces manifestations»

Politique

Publié le mardi 10 novembre 2015 | Telegramme 228

© aLome.com par Parfait
Le ministre André Johnson lance un important Projet de renforcement de capacités sur le climat
Lomé, le 02 octobre 2015. Hôtel IBIS CENTRE. Atelier de lancement du Projet de renforcement des capacités institutionnelles du Togo pour la réduction des polluants atmosphériques de courte durée de vie ayant un effet sur le climat.

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Édition de 20H du JT du dimanche 6 septembre 2015

- 9/9/2015

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Activités Gouvernementales 2015

Intervenant ce lundi chez nos confrères de radio Victoire FM sur les évènements malheureux qui se sont produits ces trois derniers jours à Mango à plus de 592 km au Nord de Lomé, causant la mort de 5 personnes, le ministre de l’Environnement, André Johnson, a dit soupçonner « des mains noires derrière ces manifestations » qui seraient derrière les manifestants. Une information que serait d’ailleurs confirmée à sa manière et à demi mot par le ministre de la Sécurité, Yark Damehame, présent sur le même plateau, qui pour sa part, constate fort curieusement que ceux qui sont à l’origine de la manifestation des trois jours ne font pas partie des personnes arrêtées.

Et en opposition à ceux qui font croire que l’installation des aires protégées dans la préfecture de l’Oti, est fait à pas de charge et sans consultation avec les populations, le ministre Johnson s’inscrit en faux, car d’après lui, « rien n’a été fait de force ». Il y a eu des consultations avec les populations par le biais de leurs représentants. Et dans cette optique, si les représentants qui ont été les interlocuteurs des gouvernants ne sont pas les plus indiqués, c’est donc une autre paire de manche.

Pour ce qui est des personnes interpellées durant les trois jours de manifestation, environ une cinquantaine, le ministre Yark a indiqué que 29 qui seraient des élèves et des mineurs ont été libérés hier dimanche dans la soirée.

Quant aux éléments des forces de sécurité et de l’ordre qui ont eu à tirer sur les manifestants, le ministre de la Sécurité ne croit « pas qu’il y ait un chef qui ait donné l’ordre de tirer. Ceux qui ont ouvert le feu sont aux arrêts ainsi que leurs chefs ».
Il est à noter que ce projet financé par le PNUD, l’UEMOA et le FAO, à la suite de ces évènements malheureux a été provisoirement suspendu par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, en attendant que les enquêtes ouvertes ne donnent leurs conclusions.

Mathias G. ... suite de l'article sur Autre presse

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