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Le métier de photographe à rude épreuve avec l’avènement du numérique
Publié le mardi 10 novembre 2015  |  icilome




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Les caméras de téléphones portables et la vulgarisation des appareils numériques sont une véritable aubaine à l’immortalisation de chaque instant de la vie. Dans cette ère où les albums numériques se font de plus en plus imposants, il est d’intérêt de se questionner sur le sort des professionnels de photographie.

La technologie avance à une vitesse de croisière ; et l’Afrique en grande consommatrice n’est pas du reste. Jadis sur les plages de Lomé, dans les Bar restaurants et les grands événements, des photographes ambulants. Ils proposent leurs services express à des prix satisfaisants.

Munis de petits appareils numériques, de mini imprimantes et de papier photo, ils pouvaient vous prendre une photo et vous l’imprimer sur place. Mais depuis la nouvelles tendance : les téléphone munis de caméras Hd, ces photographes sont de moins en moins sollicités.

« J’ai pu supporter mes deux premières années d’études à l’université et m’acheter une moto avec ce métier, mais depuis un certain temps, à peine j’arrive à me nourrir », nous a confié Bekounim, étudiant en Agronomie à Lomé. Autant croire que les photographes n’ont plus leur place ?

Visiblement, les appareils numériques, les portables munis de caméras et autres tenus par tout le monde aujourd’hui tendent à faire disparaître ce métier de photographe. La profession est à rude épreuve face à la nouvelle technologie. Toutefois, ce n’est pas l’avis de certains détenteurs de studios photos rencontrés lors de cette enquête.

Un tour à Extra Studio Photo à Tokoin Ramco à Lomé, et la vérité se déballe. Georges Amoureza au suivi sa formation de photographe au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Togo. Dans son studio, rien n’est fait à la légère : photo reportages pour les grands événements, reproduction de vieilles photos, photos de mannequins… tout démontre que le métier de Photographie bat encore son plein.

Selon les confidences du jeune photographe, la qualité du matériel utilisé est le premier point de différence. Les caméras de téléphones ont une définition tout au plus de 12 Méga pixels alors que le minimum pour un appareil photo professionnel est de 32 Mp. Voilà pourquoi ceux qui s’y connaissent ne peuvent se contenter d’immortaliser de grands moments avec les images d’une tablette ou d’un téléphone quelle que soit sa qualité.

« On ne peut pas, par exemple, faire une vidéo ou un album photo sérieux d’une cérémonie de mariage, de baptême ou d’un quelconque événement, avec les téléphone portables ou ces petits appareils numériques. On a toujours besoin d’un professionnel. Notre métier est toujours d’actualité », a-t-il souligné.

De même, pour les grandes affiches publicitaires, et les matchs de football par exemple où il faut zoomer, les grands photographes font usages des appareils munis de longues boites à lentilles capables de zoomer sur des dizaines voire des milliers de mètres.

« Contrairement aux habitudes et aux apparences, la photographie est un art à étudier et à maîtriser comme tous les autres métiers. Le positionnement du client, les angles de prises, la manille de contrôle de la netteté et de la qualité de l’image sont autant d’exigences nécessaires. Aujourd’hui, même les journalistes publient sur les médias, des images tordues qui portent même atteinte à l’image des individus concernés », a renchérit Georges Amoureza.
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