Dans un communiqué rendu public hier lundi et sans faire référence spécifique à tel ou tel autre organe ou sujet traité par les médias, la HAAC dit avoir constaté que depuis un certain temps, «certains médias se complaisent dans la violation de l’éthique et de la déontologie du métier en publiant des informations calomnieuses et injurieuses mettant à mal le vivre ensemble ».
Ces médias, à en croire la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication, « sous le prétexte d’investigation sur des sujets hautement sensibles, s’attaquent impunément et sans preuve à la dignité et à l’honneur de paisibles citoyens. Ils poussent l’outrecuidance en se livrant sans fondement à une forme de charlatanisme médiatique dans l’altération des faits et des accusations fallacieuses. Ceci en violation des dispositions du Code de la presse et de la communication et de la loi organique relative à la HAAC ».
Des agissements qui ne laissent pas indifférent l’autorité de régulation de la presse nationale. Elle dit déplorer et condamner « le comportement irresponsable de ces médias qui violent les dispositions de l’article 62 du Code de la Presse et de la Communication qui dispose : ‘‘la calomnie, les accusations sans preuve, l’altération des documents, la déformation des faits constituent des pratiques contraire à la déontologie du journaliste’’ ».
Pour finir, la HAAC a formulé une mise en garde à l’endroit de « tous les médias qui ont choisi le charlatanisme médiatique comme genre rédactionnel » et appelle ces derniers « une fois encore au professionnel et au sens de responsabilité dans la diffusion ou la publication des informations ».