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Togo/Dankpen : une préfecture à fort potentiel agricole
Publié le jeudi 12 novembre 2015  |  Courrier d'Afrique


© aLome.com par Parfait
La culture céréalière au Togo, un champ de maÏs.


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Comme la plupart des préfectures du Togo, à Dankpen, une localité située à environ 90 kilomètres à l’ouest de la ville de Kara, l’agriculture reste l’activité la plus pratiquée. Plus de 80% de la population s’adonnent à cette activité. C’est une agriculture de subsistance et de rente avec en toile de fond une culture associée, mais qui malheureusement rencontre un certain nombre de difficultés.

De par sa situation géographique et la richesse de son sol, Dankpen est l’une de ces préfectures considérées comme le grenier économique du Togo.

Les produits cultivés


Première productrice de l’igname au Togo, Dankpen est aussi spécialisée dans la culture du maïs, du soja, du niébé, du sorgho, de l’arachide, du riz, du fonio etc .La préfecture produit aussi abondamment du coton.

Cette culture de rente occupe environ 80% de la production de la Région de la Kara grâce à sa position géographique, située dans la plaine de l’Oti. C’est une culture à laquelle s’adonnent plus les jeunes de la localité leur permettant de se prendre en charge.

« La campagne écoulée, les jeunes ont cultivé une surface estimée à plus de vingt mille (20000) hectares qu’ils ont vendu à hauteur de deux milliards de francs CFA», a laissé entendre Martin Dadja Maganawé, préfet de Dankpen.

Bien organisés, ces producteurs sont regroupés au sein du U.P.G.P.C (Union Préfectorale des Groupements de Producteurs de Coton)

« Nous cultivons ici beaucoup d’ignames et du coton. Dans les champs d’igname nous semons aussi le mil, le césam et le sorgho par exemple » a révélé, Yao SAMPETE, un paysan de Nawaré rencontré dans son champ.

Une grande partie de ces productions permet de nourrir la famille du paysan de Dankpen. Loin d’être uniquement une culture de subsistance, ces différentes cultures sont aussi convoyées sur le marché national. Selon M. SAMPETE, ces ignames si elles sont grosses, cinquante(50) tubercules sont vendues à 15.000FCFA. On estime qu’un seul paysan peut cultiver au minimum un hectare d’ignames par saison. Une production qui pourrait être améliorée si ces producteurs disposaient d’intrants agricoles et des machines même si le secteur connait un début de mécanisation.
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