Le nouveau bureau de la Confédération syndicale des travailleurs du Togo (Cstt) issu du congrès extraordinaire du 22 octobre dernier a tenu le 4 novembre dernier, à la Bourse du travail, une conférence de presse. Il s’est agi pour Agbéko Kossi Ségbaya, le Secrétaire général élu et les siens, d’éclairer l’opinion sur la polémique entretenue par Sébastien Ayikoé Têvi sur l’ordonnance de sursis à exécution délivré par la Cour suprême qui lui sert de bouée de sauvetage.
A en croire le récit des faits présenté par M. Segbaya, dans ses manœuvres obscurantistes, l’ancien Secrétaire général avait requis la Cour suprême, de prendre une ordonnance pour surseoir à l’exécution de l’ordonnance de référé N° 371/15 rendue le 6 octobre 2015 par le Vice-président de la Cour d’Appel de Lomé et qui légitimait le Comité de gestion transitoire (Cgt) à mener librement ses activités, et donc au congrès extraordinaire organisé au centre Fopadesc le jeudi 22 octobre. Mais la Cour suprême n’a rendu sa décision que le lundi 26 octobre 2015, soit quatre (04) jours après la tenue du congrès.
« La conclusion que tous les juristes tirent de cette décision est que celle-ci est sans effet car le pourquoi du sursis est de ne pas permettre la tenue du congrès. Or la loi n’étant pas rétroactive, le congrès est valable », relève le nouveau bureau dans une déclaration liminaire présentée au cours de cette conférence de presse. C’est d’ailleurs une question de logique. Pour M. Ségbaya et les siens, c’est consommé, et tout ce que Sébastien Ayikoé Têvi peut faire à présent, c’est d’ester à nouveau pour requérir l’annulation du congrès. « La décision n’a fait aucune allusion au congrès extraordinaire et même son annulation », font-ils remarquer à bon escient, pour clouer le bec à l’ancien SG qui fait croire à l’annulation des décisions du congrès.... suite de l'article sur Autre presse