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TOGO : Article 497 du code pénal : Les organisations de presse, unanimes pour saisir Faure Gnassingbé
Publié le jeudi 12 novembre 2015  |  AfreePress


© aLome.com
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L’article 497 du nouveau code pénal continue de faire grincer les dents aux hommes de médias au Togo. Les organisations de presse et de défense des journalistes, n’entendant pas voir cette disposition s’appliquer telle que libeller, ont tenu pendant deux (2) jours une réunion à l’issue de laquelle pour une fois elles vont agir unanimement.

A l’issue de cette rencontre, il a été décidé de saisir le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé d’un courrier, en vue de la reformulation de cet article, qui selon les journalistes, peut venir à être appliqué à eux, contrairement aux dispositions spéciales du code de la presse et de la communication.

« Nous nous sommes rencontrés pendant deux jours où nous avions discuté du nouveau code pénal dans sa globalité et précisément de l’article 497 qui nous concerne et qui envoie le journaliste à la prison. A l’unanimité, il est décidé qu’une lettre sera envoyée au Chef de l’Etat pour lui signifier que le monde de la presse n’est pas d’accord avec la formulation de l’article 497 qui repénalise le délit de presse », a annoncé le secrétaire général du Syndicat national des journalistes indépendants du Togo(SYNJIT), Alphonse Ken Logo.

A en croire celui-ci, des démarches parallèles à cette lettre seront menées pour aboutir à la reformulation de l’article qui, selon lui, va à l’encontre de la liberté de presse qui prévalait dans le pays.

« Nous avons aussi discuté des actions parallèles à entreprendre en vu d’amener les personnes ressources à revoir leur copie et à procéder à l’annulation de cet article qui remet en cause la liberté de presse acquise depuis fort longtemps dans notre pays », a-t-il précisé.

Pour mémoire, l’article 497 stipule : « la publication, la diffusion ou la reproduction par quelques moyens que ce soit de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, pacifiées ou mensongères attribuées des tiers lorsque faite de mauvaise foi, elle trouble la paix publique, ou est susceptible de la troubler est punie dune peine d’emprisonnement de six (6)mois à deux(2) ans et d’une amande de cinq cent mille (500000) à deux millions(2000 0000) de FCFA ou l’une de ces peines ».

L'étape de l'Assemblée nationale étant passée, tous les yeux sont rivés vers le Chef de l'Etat, Faure Gnassingbé qui doit promulguer ce texte en vue de son entrée en vigueur.



Gabriel B.

Afreepress

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