Eliminatoires Mondial 2018/Togo-Ouganda (0-1): Déception, insouciance et pagaille organisée !

Sport

Publié le vendredi 13 novembre 2015 | Telegramme 228

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Congrès statutaire de la FTF qui s`est soldé par un grand échec
Lomé, le 07 novembre 2015. Sarakawa Hotel. Les acteurs du foot togolais n`ont pas pu accorder leurs violons au terme d`un Congrès statutaire qui ne s`est jamais achevé officiellement.

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Décevants, les Eperviers du Togo l’ont été ce jeudi devant leur public au stade de Kégué. Une domination trompe l’œil durant les 45 premières minutes avec à la clé un but encaissé sur coup de pied arrêté, et derrière lequel on a couru durant tout le reste de la partie.

Grande a été encore plus la déception quand, on peut constater qu’évoluant à domicile, le technicien belge des Eperviers, Tom Saintfiet, faisant montre d’une certaine insouciance doublée d’une carence indescriptible, a aligné dans le jeu, pas moins de six joueurs à vocation défensive alors même que c’est à son équipe de produire du jeu et de marquer des buts.
La suite, on le connaitra. Il sortira le seul attaquant pouvant fixer la défense pour des joueurs offensifs plus expressifs sur les flancs, surtout en sélection nationale, que dans le cœur de la défense.
Et si malgré cela et avec ces joueurs de flancs, on est parvenu à s’offrir un penalty, ce sera un jour sans puisque celui qui avait la charge de le transformer, verra son tir repoussé par le goal ougandais.

Confondant par la suite vitesse et précipitation, c’est un effectif togolais qui se montrera prenable à toutes les remontées de balles ougandaises.

Si au-delà de la pagaille dans la convocation des joueurs, le technicien belge ne semble pas se reprocher quoi que ce soit, il ne se privera pas de créer la même pagaille à la conférence de presse, quand on lui demandera s’il est content du jeu produit par son équipe. Il se lèvera tout énervé comme si les journalistes ne sont pas en droit de se référer au passé récent pour lui demander s’il est fier de son équipe, come il a dit l’avoir été quelques semaines plus tôt lors de l’élimination de l’équipe nationale locale dans éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN).
Pour en rajouter à la pagaille, c’est l’un des joueurs qui ont indiqué, selon les dires du coach, ne pas être à même de disputer cette rencontre qui se verra dérouler le tapis rouge pour rentrer en vestiaire alors que l’on le voulait sur l’aire de jeu. Qu’est-ce qu’il est aller dire à ces coéquipiers ?

On le saura pas pour le moment mais à entendre le technicien répondre à une question sur comment il a apprécié cette intrusion de Shéyi Adebayor dans les vestiaires que d’aucuns disent pour soutenir ses coéquipiers, alors même qu’il ait refusé de jouer le match, tout laisse transparaitre que la sélection nationale de football est à l’air libre et que n’importe quel spectateur lambda ce jeudi aurait pu entrer librement dans les vestiaires des Eperviers et foutre le bordel, si besoin y ait.
Aussi la pagaille n’est pas seulement à mettre à l’actif de ceux là seulement mais également de l’Etat et des dirigeants du football togolais. De la fourmilière des doléances des joueurs au travers d’une lettre ouverte, le mois dernier, rien de concret n’a été fait pour mettre les joueurs dans de meilleures conditions. En conférence de presse, c’est avec amertume que le capitaine Serge Akakpo, co-signataire de cette lettre avec ses coéquipiers fait voir qu’il n’y a qu’un seul point des demandes qui a été satisfait partiellement. « Même les équipements, c’est à quelques instants du match qu’on les a reçu ».

Voilà en substance une phrase lâchée par le joueur et qui dit tout. Monsieur le ministre, Guy Madjé Lorenzo, en tout cas, si à la plongée marine que vous maitrisez bien, l’orchestration de sortie en fanfare et folklorique chez les acteurs peut payer, ce n’est pas le cas en football. Il ne sert à rien de manifester une certaine velléité d’accompagnement de l’équipe en se présentant à leurs séances d’entrainement pour faire croire qu’on est de cœur avec eux.

Le football, c’est surtout la satisfaction des doléances, leur mise en condition pour s’attendre à ce que les appels aux supporters et autres mobilisations portent leurs fruits. Mais alors que l’on a perdu à la maison, et que les joueurs sont motivés à renverser la vapeur dimanche à Kampala, il était d’ailleurs difficile pour le capitaine de répondre après le match de Lomé et à 72 heures de la rencontre capitale de dire avec exactitude par quel moyen, ils se rendront en terre étrangère et bien loin de l’Afrique de l’Ouest. ... suite de l'article sur Autre presse

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