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Savanes/Une délégation de parlementaires togolais en visite d’inspection dans les prisons civiles
Publié le samedi 14 novembre 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Les députés planchent sur le Nouveau Code pénal togolais
Lomé, le 30 octobre 2015. Assemblée nationale du Togo. Dernière ligne droite des amendements par les députés du texte portant Nouveau Code pénal en République togolaise. Ces séances sont marquées par le retour de J.-P. FABRE au Parlement.


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L’une des prérogatives de l’Assemblée nationale est aussi le contrôle des actions gouvernementales ; en vue de con trôler comment les lois votées à l’Assemblée Nationale sont respectées, une délégation parlementaire a commencé une tournée nationale.

La région des Savanes a l’honneur pour accueillir, première, cette délégation hier jeudi 12 novembre 2015.
Composée de six personnes issues de trois commissions : la commission des droits de l’homme, de la commission de la santé, de la population et de l’action sociale, de celle des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale, la délégation est conduite par M. Kpadénou Amoussouvi, de la commission des doits de l’homme.

Pour M. Kpadénou, « nous ne sommes pas là pour voter des lois, mais aussi, nous avoir l’obligation de contrôler et voir si ces lois sont bien respectées ; voir comment aider l’Etat à améliorer les conditions de détention et faire des recommandations à la justice afin d’accélérer des procédures dans le jugement des prévenus ; aujourd’hui, nous sommes là pour échanger avec les responsables des milieux carcéraux afin de mieux partager les conditions dans lesquelles sont respectées les lois et surtout les conditions dans lesquelles vivent les détenus qui, malgré leur privation de leur liberté, ont encore des droits, des droits à la bonne santé, à l’alimentation et autres».

Après échanges avec les premiers responsables pénitenciers, la délégation a fait le tour de la prison civile de Dapaong où elle a écouté certains détenus ; de la prison civile de Dapaong, la délégation s’est rendue directement à Mango pour la cause.
Après la visite des deux prisons, le chef de la délégation constate et déclare que « généralement, les locaux de la prison civile de Dapaong sont très exigus, les différentes cellules sont surpeuplées, ce qui cause des maladies aux détenus, des maladies liées à la mauvaise circulation du sang ».

Quant à la prison civile de Mango, le chef de la délégation déclare « nous repartons avec des pincements au cœur parce que il ya beaucoup de problèmes, il ya un certain nombre qui sont là depuis des années qui n’ont été jugés mais sont toujours considérés comme des prévenus et cela fait qu’ils sont lassé des milieux carcéraux parce qu’il faut accélérer les procédures qu’ils sachent à quelle sauce ils doivent être mangés.

Nous, au retour, nous allons faire un rapport assorti des recommandations pour l’amélioration des conditions de vie dans les milieux carcéraux parce qu’ils sont privés de leur liberté d’aller et venir mais ils ne sont pas privés des autres droits, le droit à l’alimentation par exemple, quand nous avons essayé de regarder ce qu’on leur présente comme mangé, c’est déplorable ».

La prison civile de Dapaong compte 06 cellules pour une capacité de 125 personnes ; jusqu’à la visite de la délégation ce 12 novembre, le nombre total des détenus est de 315 ; pour la prison civile de Mango qui compte 12 cellules pour une capacité de 125 personnes, elle contient jusqu’au 12 novembre 2015 98 détenus.
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