Le Togo face à une insécurité notoire dans l’indifférence totale du dispositif sécuritaire

Politique

Publié le samedi 14 novembre 2015 | Togo Online

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Col. Yark DAMEHANE
Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile , lors de la conférence de presse du 28-03-2014

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Édition de 20H du JT du dimanche 6 septembre 2015

- 9/9/2015

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Activités Gouvernementales 2015

Pas un seul jour ne passe où l’on n’entend parler de braquage, vol, tuerie…, menaçant ainsi la quiétude des populations à vaquer librement à leurs occupations. Face à l’incapacité du dispositif sécuritaire de peser de tout son poids pour assurer la sécurité des citoyens, les communautés se sont arrogé la vindicte populaire pour se faire entendre et décourager les éventuels candidats au braquage. Malheureusement, cette décision de la population est critique et suscite beaucoup de débat. Au moindre cri de détresse « au voleur », l’on passe rapidement à la traque. Et lorsque la main est mise sur l’auteur du braquage, il est brulé vif comme un mouton. De tristes images qui sèment la panique et choque le commun des mortels.

Effectivement, nul n’a le droit d’ôter la vie à son prochain. C’est ce qui dit clairement la charte universelle des droits de l’homme. Malheureusement, les faits et leur gravité ne laissent aucun choix aux victimes et leurs secours.

Avec la mise en place du concept « police de proximité », l’on a cru que la tension allait baissée. Malheureusement, ce concept semble avoir été un facteur qui booste la détermination de ces hommes sans scrupules qui opèrent en toute quiétude. Personne n’est épargné par ce mal qui semble ne disposer d’aucun sédatif.

Ce que les populations ne comprennent pas, c’est le fait que les forces de maintien d’ordre et de sécurité et les militaires soient mis à contribution dans des régions, l’exemple de Gléi et dernièrement de Mango, pour réprimer les manifestations pacifiques, blesser et tuer à balles réelles, les pauvres populations qui ne cherchent qu’à défendre leur intérêt, leur droit, leur cause… ... suite de l'article sur Autre presse

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