Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Le phénomène des enfants de rue au Togo
Publié le lundi 16 novembre 2015  |  Oeil d'Afrique


© aLome.com par Parfait
L`ambiance sur une rue de banlieue de Lomé á 18 heures


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Dans plusieurs pays africains et essentiellement dans les capitales, le phénomène des enfants de rue devient une situation inquiétante. Au Togo, le phénomène des enfants de rue prend de l’ampleur. Il n’y a pas encore de chiffres disponibles des milliers d’enfants arpentent les rues dans la plupart des quartiers de la capitale togolaise et des autres grandes villes du pays. Ils sont exposés à des différents problèmes et sont très vulnérables.

Il y a beaucoup d’enfants dans la rue et le nombre va croissant malgré les actions de l’Etat et les nombreuses actions de la société civile. Selon des chiffres récents communiqués au Togo par l’UNICEF, 67% des enfants de rue ont des parents divorcés, 21% orphelins, 5% sont nés hors mariages, etc.

Causes et conséquences d’un phénomène complexe

Le phénomène des enfants en situation de rue a de multiples causes économiques, sociales et politiques, qui sont interdépendantes. Au Togo, le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’alphabétisation et le Forum des Organisations des Défense des droits de l’Enfant au Togo (FODDET) ont recensé plusieurs facteurs liés au phénomène des enfants de la rue.

Parmi les causes de départ dans la rue citées par les enfants eux-mêmes, reviennent souvent les violences familiales, les décès des parents et au manque de prise en charge par la famille, l’alcoolisme parental, la pauvreté, le remariage de l’un des parents, etc.

Les enfants de rue se livrent souvent à des comportements déviants. Leurs stratégies de survie physique et émotionnelle sont souvent considérées comme les conséquences du phénomène. Il s’agit du travail, du vol, de la drogue, des relations sexuelles précoces.

Au Togo, par exemple, une étude de l’ONG Action d’Aide et d’Appui pour la Réhabilitation des Drogués (ACAARD) a révélé que plus 6366 drogués dont 2.118 filles vivent dans plus de 40 ghettos. L’ONG dirigée par le pasteur Yao Epiphane, surnommé le «Pasteur des drogués», précise que 387 enfants dont 46 orphelins de père et de mère vivent dans la quarantaine de ghettos.

Les enfants de rue sont considérés comme une classe dangereuse. Du coup, le vagabondage dont ils se livrent est considéré comme une offense et est criminalisé. Ces enfants commencent à commettre de petits délits pour survivre, et ensuite, puisqu’il est déjà étiqueté comme un criminel, l’enfant assume le rôle d’un véritable délinquant.


Les enfants de la rue vivent trop souvent dans des conditions déplorables et sont l’objet d’abus de toutes sortes. Ils sont nombreux à souffrir de maladies diverses en raison de leurs conditions de vie déplorables. Beaucoup d’entre eux fréquentent peu ou ne fréquentent plus l’école. A l’âge adulte, ils deviennent des analphabètes ou illettrés s’ils survivent à la faim, à la soif, aux travaux dangereux et mal rémunérés, à la prostitution, aux abus sexuels, aux endémies, à l’exclusion sociale, aux harassements dus à la police, aux tracasseries de la justice, à la prison, aux drogues destructrices et bon marché, au travail domestique transformé en esclavage…
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires