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Dialogue politique entre le gouvernement togolais et la Délégation de l’UE au Togo aujourd’hui
Publié le mardi 26 novembre 2013  |  Telegramme228


© Autre presse par DR
Nicolas Berlanga-Martínez, le nouvel ambassadeur et chef de la Délégation de l`Union européenne (UE) au Togo


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Togo - Selon une information parvenue lundi en fin d’après-midi à notre rédaction, « un dialogue politique s’ouvre ce mardi 26 novembre 2013 à partir de 10 heures entre le gouvernement Togolais et l’UE (Union Européenne) au Ministère des Affaires Etrangère et de la Coopération ».
De quoi serait-il concrètement question ? Notre source se veut silencieuse sur les détails. Mais comme le stipule l’information sur l’objet général de cette rencontre, et dans la mesure où l’UE a effectué une tournée la semaine dernière à l’intérieur du pays, il y a, à n’en point douter, que tout tournera autour de la politique sur un plan un peu plus large.

En revisitant une interview accordée à notre confrère en ligne l’Agence Afreepress le 17 novembre dernier, on se rappelle encore que le Chef de la Délégation de l’UE, Nicolas Berlanga Martinez, successeur de Patrick Spirlet, a donné les grandes idées de la politique de l’UE au Togo sous son mandat. « La politique européenne au Togo ne dépend pas de personnes. Bien au contraire, on se doit de souligner que depuis maintenant plusieurs années, depuis la reprise de la coopération du moins, il y a un fort élément de continuité, que ce soit au niveau du dialogue politique ou de l’appui au développement. Je suis ravi d’être au Togo, j’y ai reçu un accueil chaleureux, j’y ai découvert un peuple très attachant, j’y ai trouvé un bureau pleinement fonctionnel et efficient, des relations avec les États membres de l’UE présente et les autres partenaires du Togo excellentes et des contacts avec la société civile et les acteurs politiques togolais francs, ouverts et constructifs. Ceci ne m’empêche pas de vouloir encore améliorer cet état de choses, par exemple, en élargissant nos activités au niveau culturel en partenariat avec nos États membres ou en améliorant encore plus nos actions de visibilité et notre relation avec la presse. Depuis son arrivé au Togo en 2009, mon prédécesseur et ses collaborateurs ont réinstallé une nouvelle Délégation de plein pouvoir et relancé la coopération et le dialogue politique dans un environnement, y inclus politique, souvent tendu. Je pense que nous rentrons dans une nouvelle phase maintenant. Donc je dirais : « continuité dans le changement », indiquait-il à ceux qui veulent croire que son arrivée pourrait faire changer profondément de fusil d’épaule.

Et pour son regard sur la situation politique togolaise, Berlanga-Martinez parle « d’un environnement politique tendu dans un passé récent. Les mots qu’on retrouvait le plus, dans nos analyses politiques, étaient méfiance, confrontation, manifestations, préalables, Droits de l’homme…. J’ai la sensation, depuis mon arrivée, récente il est vrai, que le Togo est, en ce moment, à une croisée de chemins. D’un côté celui du dialogue démocratique et du renforcement des institutions, y inclus celles de contrôle, menant aux réformes institutionnelles, constitutionnelles, électorales, sociales et économiques, à la réconciliation, à un meilleur fonctionnement et indépendance de la justice et, en conséquence, à l’amélioration des Droits de l’homme et de l’État de droit en général. Mes premières impressions m’incitent à penser que c’est ce chemin que le Gouvernement et l’opposition, mais surtout les citoyens, veulent prendre. L’UE est là pour accompagner le Togo sur ce chemin. Mais l’autre chemin est là aussi, celui de la méfiance et de la confrontation à outrance qui risque de ramener le pays dans le passé, un passé douloureux à la lecture du rapport de la CVJR, un rapport dont les recommandations indiquent très clairement quel est ce bon chemin à suivre. Il y a une troisième possibilité, rester à la croisée des chemins, ne pas avancer et continuer à regarder dans le rétroviseur. Pour conduire, il faut surtout regarder vers l’avant, mais sans oublier les leçons (de conduite) du passé ». « Aux acteurs politiques, économiques, sociaux ; et surtout, aux citoyens togolais de choisir leur chemin », conseille-t-il.

Ce sont là quelques lignes qui annoncent les idées positives de Nicolas Berlanga-Martinez pour le Togo et les Togolais. On peut d’ores et déjà croire que ce sont donc ces positions que le Chef de la Délégation de l’UE au Togo aura a détailler au cours de ce dialogue politique dont il est question à compter de ce mardi.

G.K, Lomé

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